Compte-rendu du Book Club d’Octobre 2017 : Le Secret de Pembrooke Park de Julie Klassen

Généralités

Participants : 33
Note : 8/10 (moyenne sur les 11 notes émises)

Résumé rapide de l’histoire

Abigail et sa famille ont perdu presque l’intégralité de leur fortune dans un mauvais placement boursier. Par chance, un membre de leur famille, ou du moins le propriétaire d’une de leur demeure, leur offre de louer ce magnifique manoir pendant au moins un an, pour un loyer modéré. En échange, Abigail et son père, mais surtout elle, auront la charge d’aller remettre en état la maison, qui se trouve être dans un sale état, ayant été laissée à l’abandon pendant près de vingt ans. La raison ? Qui peut le savoir. Un mystère plane sur ces événements passés…

L’intrigue

Le fait que la romance n’est pas été très présente dans ce livre, contrairement à ce qui en fait ses principales caractéristiques, a été fortement relevé, mais pas nécessairement désapprouvé. En effet, le côté mystérieux de cette histoire en fait le principal thème, qui nous emmène tantôt à imaginer qu’untel a fait ou est en réalité ci ou ça, puis nous surprend en nous aiguillant totalement à l’opposé. Cependant les indices présents tout du long, font que les lecteurs, ou du moins certains d’entre eux, arrivent à deviner assez rapidement le fin mot de l’histoire. Mais même si certaines parties du récit traînent en longueur, d’après plusieurs participants, le fait qu’il y ait tant de choses encore à découvrir, des secrets, des identités, etc… en fait un livre que l’on veut, que l’on a besoin de lire jusqu’au bout. Cette longueur n’a en majorité presque pas gênée, étant donné que le suspense était au rendez-vous du début à la fin. Certains, même, je parle de ceux l’ayant lu en version numérique, ont été étonné de voir la taille de la version papier. Seul(s) un ou deux participant(s) ont dit n’avoir été au bout de leur lecture, et une, n’ayant pas encore terminé, mais ayant l’intention de le finir.

L’aspect de « vie de tous les jours » a su charmer ses lecteurs. Le fait de suivre le quotidien d’Abigail changeait des lectures habituelles et était plutôt plaisant. Les convenances de l’époque sont assez bien respectées, et d’ailleurs certains, et je dirais même surtout certaines, auraient préféré que ces dites convenances soient parfois mises de côté.

Les personnages

Abigail, bien qu’appréciée, est principalement considérée comme étant trop passive, trop en retrait vis-à-vis des autres et ne se met pas suffisamment en valeur. Néanmoins, beaucoup lui reconnaissent des qualités non négligeables de bonté, d’amabilité, et du respect d’autrui, quel que soit leur rang dans la société (qui à l’époque ne se mesurait principalement qu’au vu de la fortune de la famille ou de leurs relations fortunées).

Louisa, sa sœur, ainsi que leur mère à l’occasion, non pas du tout été appréciées. Le caractère trop égoïste de Louisa et son manque de discernement au sujet des convenances et de la manière de se comporter, mais également le manque de considération de leur mère, ayant une très forte préférence pour la plus jeune des deux sœurs au lieu d’accorder à Abigail et Louisa la même attention, ont presque fait l’unanimité pour s’accorder sur ces points-là. Le père, quand à lui, a été perçu comme effacé, prenant des grands airs de châtelain, mais « ne servant à rien ».

La famille Chapman, et notamment William, le pasteur, ont été presque adulés. Leurs personnalités si attachantes, le fait qu’ils aient été si bons envers leurs « maîtres », surtout quand on connaît les secrets qu’ils ont dû cacher à tous, ont fait d’eux une famille très appréciée de la plupart des participants au book club.

Clive, Miles, et Duncan n’ont pas franchement fait l’unanimité. L’un pour ce qu’il a fait et le manque d’information sur lui, un autre on ne sait pas trop pourquoi, mais ce qui est revenu le plus était son passé et ses agissements, et un sur ses penchants machiavéliques.

Andrew, Gilbert, et Mrs Webb ont également fait couler de l’encre. Gilbert au sujet de ses sentiments sincères ou non, Andrew pour son manque de possibilités, ayant une mère avide de notoriété, pour simplifier, et Mrs Webb qui pour certains étaient très ouverte et pour d’autres avait une personnalité beaucoup trop, non pas étrange, mais mystérieuse.

Le Style et l’Auteure

Le style a beaucoup fait penser à celui de Jane Austen, l’auteure du célèbre Orgueil et Préjugés, pour ne citer que ce livre. Également Charlotte Brontë qui a écrit Jane Eyre a été mentionnée. Downton Abbey est revenu plusieurs fois dans les avis que certains participants ont laissés, notamment sur le rôle que jouait l’église dans l’histoire. L’auteure ayant écrit un autre livre, plusieurs participants ont décidé, même s’il a une note moins élevée que celui-ci, qu’il ferait partie de leurs prochaines lectures…

Certains ont trouvé que la plume de l’auteure était assez satisfaisante, sans toutefois égaler celle de la talentueuse Jane Austen. L’écriture ressemblait bien à l’époque, ses références à Austen ont été appréciées par quelques participants, mais il manquait ce petit quelque chose pour rendre le lecteur pleinement dans l’époque de l’histoire. Mais la fluidité de son phrasé, ainsi que les mystères qu’elle a choisis d’y incorporer ont amenés les lecteurs à littéralement dévorer ce pavé de plus de 500 pages en un rien de temps. Toutefois, une personne a décrit sa version (vo) comme ayant un vocabulaire parfois pointu et très bien écrit, des dialogues très différents suivants ceux prenant la parole, avec toujours cette fluidité dans l’écriture. Peut-être l’impression que nous avons eu sur son style venait donc de la traduction et non de la plume de l’auteure elle-même, mais il faudrait lire les versions originales et traduites pour en être sûr.

Dans l’ensemble

Ce roman a été apprécié de presque tous, même de ceux qui ne sont pas portés sur ce genre de thème, et une bonne partie le recommanderaient. Une personne l’a même ajouté à sa liste, dans l’intention de le lire un jour, en voyant ce que l’on disait dessus.

Rédigé par Aurelyaya

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3 commentaires

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  1. Oui Aurelyaya, c’est vrai il n’y avait que 2 ou 3 personnes qui l’avaient mentionné, pas de soucis, c’était pour faire un petit commentaire et ainsi, te signifier que j’avais lu ton résumé que je trouve très intéressant :-). Merci beaucoup.

  2. En effet, je n’ai inclus que les notes émises en commentaire pendant la discussion, car la note globale on peut la voir en allant sur la fiche du livre. Pour le côté urbain/champêtre j’y ai pensé, mais il n’y avait que 2 ou 3 personnes qui l’avaient mentionné si je me souviens bien, et il fallait que je me restreigne au plus grand nombre d’avis qui se recoupaient pour ne pas faire trop long (même s’il était déjà conséquent ^^).

  3. Merci pour le résumé, il détaille assez bien ce que les uns et les autres ont aimé et moins aimé. J’aurais aimé toutefois également que soit aussi soulignée la dichotomie entre l’univers urbain et champêtre. Mais dans l’ensemble, c’est un bon réusmé. Je mettrai également une note au livre au prochain book club sur le forum (car je suppose que la note ici ne tient pas compte des notes que l’on a mise directement sur l’url du livre (?)).