La porte aux oiseaux de Katie Hickman

Constantinople, 1599. Une délégation de marchands anglais s’apprête à remettre au sultan une extraordinaire horloge mécanique, présent de la reine. Parmi eux, Paul Pindar porte depuis deux ans le deuil de sa fiancée Celia Lamprey, disparue en mer. Lorsqu’il apprend la présence, derrière les murs interdits du harem, d’une jeune femme ressemblant en tous points à son amour perdu, une quête impossible commence. La situation semble d’autant plus désespérée qu’au sérail une impitoyable lutte de pouvoir oppose la mère du sultan et sa favorite. Des siècles plus tard, Elizabeth Staveley, jeune universitaire, découvre un fragment de manuscrit concernant une belle captive. Tout de suite, elle se passionne pour cette histoire tombée dans l’oubli depuis quatre cents ans. Entre amours interdites et enquête historique, Katie Hickman nous livre une grande fresque romanesque, dans le monde envoûtant d’un harem ottoman.

Mon avis :

Je tiens tout d’abord à remercier le forum Livraddict et les éditions JC Lattès pour ce partenariat,  qui m’a permis de découvrir le roman de Katie Hickman. J’en suis d’autant plus heureuse que ce livre est une véritable petite merveille ! Mon premier  gros coup de cœur de 2011. J’apprécie beaucoup ce genre de lecture, romance sur fond historique, (c’est ce qui m’avait poussé à choisir ce livre dans la liste des partenariats proposés) et dans « La porte aux oiseaux » l’auteur nous plonge dans les coutumes des harems ottomans, tout en y glissant les subtilités et l’intrigue d’une tragédie amoureuse. Tout ce que j’aime !

Le style de l’auteur est particulièrement agréable à lire et les descriptions sont des vraies perles ! On s’imagine parfaitement suivre les eunuques dans le labyrinthe des pièces du palais, tout comme les femmes du harem préparées pendant des heures pour leur nuit avec le sultan. Les odeurs des huiles, des fleurs et des braseros sortiraient presque des pages ! Le seul petit point négatif à mes yeux est l’utilisation des noms données aux différentes catégories d’esclaves (kira, haseki, cariye), que j’ai eu un peu de mal à assimiler dans les premiers chapitres.

Au fil des lignes, nous découvrons Elizabeth, jeune femme de notre époque qui fait revivre, au cours de ses recherches, les différents personnages du XVIème siècle que nous ne quitterons plus durant toute l’histoire. Paul Pindar, le secrétaire de l’ambassadeur anglais à Constantinople,  John Carew, son cuisiner, Célia Lamprey, sa fiancée prisonnière du harem du sultan, mais aussi Safiye la sultane validée et Gulay, la favorite. La narration à la troisième personne du singulier permet à l’auteur de nous plonger dans l’univers des différents narrateurs, alternant entre le cœur du harem, les logements des anglais et la ville même, sans oublier la vie d’aujourd’hui. J’ai adoré pour ma part suivre les chapitres de Célia, ses aventures m’ont passionné et tenu en haleine jusque dans les dernières pages…  On peut ressentir son amour pour Paul, ses peurs et sa détresse quand elle comprends ce que la sultane veut d’elle et enfin sa détermination à retrouver un soupçon de liberté au péril de sa  vie… La fin est d’ailleurs tout simplement magnifique !

Je conseil donc vraiment ce livre aux amateurs du genre romance historique. Vous ne serez pas déçus !

Rejoindre la conversation

1 commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.