Quatrième de couverture : Peut-on rêver petites filles plus sages et plus gentilles que Camille et Madeleine ?
Au château de Fleurville, ces « petites filles modèles » font la joie de leur maman. Hélas, il n’en est pas de même pour la pauvre Sophie… Battue, fouettée par sa méchante belle-mère, la malheureuse accumule les sottises. Est-il trop tard pour que la petite orpheline rentre dans le droit chemin ?
Ce que le titre m’évoque avant lecture : une grande maison, des robes roses à jupons et dentelles, les bêtises de Sophie…
Mon avis : Tout y est !!! Je ne suis pas déçue du voyage, j’ai même le sourire aux lèvres jusqu’à la fin, c’est la récréation …
Formidable pour toutes les petites filles déjà mordues de lecture au primaire (celles-ci comme moi prendront plaisir à le lire à tout âge) mais seulement pour elles.
Ma recherche sur internet : assez peu de choses au final:
Wikipédia : très bien pour les petites filles modèles mais trop incertain pour la comtesse de Ségur, cette femme semble avoir eu une vie bien difficile et sa biographie serait sans doute passionnante, on comprend que ses œuvres sont inspirées de sa propre vie.
Sophie de Ségur : la descendante de la comtesse, dommage que le site n’évolue plus, il avait très bien commencé !
Le musée de comtesse de Ségur : à visiter certainement pour tous les fans, dommage à nouveau que le site n’évolue plus.
Pour aller plus loin, j’ai également trouvé une analyse écrite par Marie-Christine Vinson : L’Éducation des petites filles chez la Comtesse de Ségur (presse universitaire de Lyon, 1987). Je n’ai malheureusement pas lu cet ouvrage qui semble fort intéressant mais sans avoir la prétention ni les compétences de l’imiter, j’ai recherché dans le texte toutes les leçons d’éducations données par cette grand-mère (la comtesse a écrit son premier livre à plus de 50 ans) et voici donc pour nous les mamans (si vous connaissez un papa qui accepte de relire ce genre de livre, tirez-lui mon chapeau!), voici donc disais-je les leçons à retenir : écoute , explication, exemple, pardon (ch. 5), maîtrise des émotions et solidarité (ch. 7), fermeté (ch. 10) et dans les cas extrêmes, l’isolement (ch. 16 le cabinet de pénitence). Je constate malheureusement qu’il me reste bien du travail à faire pour atteindre la sagesse de Mme de Fleurville.
Merci, comtesse, pour cette leçon de vie…