Les épreuves de BAC terminées, j’ai enfin pu reprendre un cours de lecture plus important, et c’est ainsi que je me suis attaqué à un second bouquin de Smith (qui est en fait une trilogie au USA, mais en France tout à été mis en un seul volume) à savoir Prémonitions.
Kaitlyn a toujours eu le sentiment d’être une étrangère. C’est une artiste, mais avec quelque chose en plus : tout ce qu’elle dessine finit par se produire. Au lycée on la prend pour une sorcière… Quand le docteur Zetes l’invite à rejoindre son école réservée à ceux qui ont des capacités psychiques surnaturelles, Kaitlyn est aux anges. Là-bas, elle fait la connaissance de Rob, une séduisant jeune homme qui a le pouvoir de guérir les autres, et de Gabriel, un loup solitaire qui semble l’éviter. En tout cas, parmi les siens, elle peut enfin s’épanouir et travailler sur ses mystérieuses prémonitions.
Jusqu’au jour où une des expériences de Zetes crée un lien télépathique entre Kaitlyn et ses compagnons. Il vont ainsi se rapprocher pour tenter de démasquer le sombre secret de l’Institut. Kaitlyn devra alors choisir qui croire… et qui aimer.
Mon avis :
Ne tournons pas autour du pot, je n’ai pas, du tout, mais alors pas DU TOUT apprécié cette trilogie.
Là où Le cercle secret (le premier roman avec grâce auquel j’ai découvert la plume de Smith, chrnoniqué ici) apportait certes une foule de stéréotypes mais néanmoins un peu de nostalgie (et oui, comme beaucoup, moi aussi j’ai eu ma période « mystique »), Prémonitions accumule les clichés et les longueurs.
Autant avec le premier ça passait, mais avec celui ci, puisqu’il a, de surcroît, été écrit après Le cercle secret, j’avais pensé trouver quelques innovations, peut-être pas dans l’écriture, mais au moins dans la complexité du scénario. Mais que nenni, on prend les même et on recommence : l’héroïne fadasse à souhait, le mec mystérieux avec un passé torturé, le grand méchant qui manipule tout le monde, des personnages secondaires pratiquement inexistants…
Le langage aussi m’a assez dérangé : il est plat, vraiment sans relief, j’ai eu l’impression que l’auteur ne voulait pas prendre de parti pris, avec juste une description basique et des dialogues trop convenus.
Couverture américaine du bouquin
rassemblant les trois tomes
Parlons également des différentes parties : autant j’ai trouvé que la première -qui correspond au premier tome donc- était assez bien construite (pas forcément très originale mais bon, au moins ça tenait la route), autant le reste n’est qu’une suite de stéréotypes sans nom. L’intrigue est assez étrange, on sent bien que l’auteur essaie de faire monter le suspense pour arriver au point de tension maximum, mais la façon dont elle le fait me paraît plutôt maladroite: à aucun moment on ne doute de l’issue du livre, on sait que tout va bien se finir, que même les méchants seront acceptés du côté des gentils, bref au final on est pas surpris quoi.
Bien que je remercie tout de même Livraddict et Michel Lafont de m’avoir fait participer à ce partenariat, ça n’est pas la première fois que je ressent ça à la fin d’une lecture et je commence sérieusement à me poser des questions sur mes rapports avec la littérature dite « jeunesse« : est-ce-que je choisi mal mes part’s, à être systématiquement déçue de la sorte, ou bien ne suis-je pas, à 17 ans, déjà trop vieille pour apprécier ce genre d’histoire ?
Contrairement à toi, j’ai adoré. Je ne trouve pas ce roman stéréotypé.
Je viens de publier mon avis sur mon blog, passe le voir :p
Bonne continuation !
Hé ben, mince alors. Premier avis négatif que je lis. Et je viens de le recevoir…