Quatrième de couverture :
Une famille
Les Bishop, experts dans l’art du vol des œuvres de maîtres depuis quatre générations.
Une professionnelle
Katarina Bishop, quinze ans.
Des amis qui n’ont peur de rien.
Un amoureux secret prêt à tout pour lui venir en aide.
Une mission
Récupérer des tableaux inestimables extorqués à leurs propriétaires durant l’Holocauste… puis dérobés chez un collectionneur d’art mafieux.
Un compte à rebours
15 jours pour constituer la meilleure équipe de voleurs au monde et relever le défi.
Un enjeu
Sauver l’un des leurs.
Mon avis
Dans ce premier tome de La vie cachée de Katarina Bishop, nous avons affaire à une jeune fille issue d’une grande famille de voleurs qui a décidé de décrocher pour vivre la vie d’une lycéenne normale, du moins une lycéenne fortunée normale. Malheureusement, elle se fait expulser de son lycée après qu’on lui ait joué un mauvais tour et se voit contrainte de retrouver sa vie de jeune voleuse.
De retour dans sa famille, elle apprend que son père est accusé de vol par un collectionneur d’art mafieux et que s’il ne restitue pas les œuvres sous 15 jours, Dieu seul sait ce qu’il adviendra de lui. Bobby Bishop est un as de la cambriole mais se dit innocent dans cette affaire et n’a pas l’intention de le prouver à qui que ce soit. D’autant plus qu’il est sous surveillance policière en quasi permanence. Inquiète pour son père, Katarina décide de prendre l’affaire en main…
Nous avons ici affaire à un roman destiné à un lectorat adolescent, le livre en lui-même est relativement court, l’écriture est assez simple et rythmée par de nombreux dialogues. Les décors et les personnages sont rapidement présentés, les dialogues et l’action prennent ensuite le relais pour dynamiser le récit. Tout cela donne un côté punchy au récit mais j’aurais tendance à penser que l’auteur plante un peu trop vite ses décors et qu’elle ne donnent pas assez de détails sur le lieu de l’action. De fait, à chaque nouvelle scène, il est assez difficile de bien se situer et l’on a tendance à se sentir un peu perdu. De même, la description physique de ses personnages n’est qu’à peine évoquée et il n’est pas évident de bien se les représenter durant la lecture.
Hormis ces quelques détails, ce premier tome nous fait passer un bon moment, l’intrigue est intéressante et les personnages souvent amusants. L’auteur reste relativement en surface quand il s’agit des personnages mais l’on comprend vite qu’il ne s’agit pas ici de faire de l’introspection. Ce qui compte c’est l’action et le mystère qui entoure les œuvres d’art dérobées au mafieux.
Durant son enquête, Katarina nous fait faire un tour de célèbres villes occidentales (New York, Paris, Milan, etc.), c’est dépaysant et particulièrement agréable de la suivre. Elle s’entoure et croise de nombreux personnages, hauts en couleur, qui ne manquent pas de s’illustrer par des répliques piquantes et souvent comiques.
En bref, Vols en haute société est un roman léger et drôle avec lequel l’on passe un très bon moment de lecture. Une fois le livre refermé il ne restera pas forcément longtemps dans nos mémoires mais aura eu le mérite de nous avoir divertis quelques heures.
Je tiens à remercier les éditions Michel Lafon et la team Livraddict pour m’avoir permis de lire ce livre dans le cadre d’un partenariat.