Lily Brochant, une française prof de shiatsu, vit depuis dix ans à Los Angeles, dans une petite copropriété, au 500 Rossmore Avenue. Elle partage son quotidien avec ses quelques voisins, avec qui elle entretient des liens particuliers : Jane, son mari infidèle et son fils hyperactif, Georges, un veuf français fan de Sylvie Vartan, Luke, peintre dépressif, Cora et son mari, les concierges de l’immeuble.
Rossmore avenue est un livre étonnant : je l’ai commencé sans me renseigner du tout sur l’auteure, et j’ai cru qu’elle était américaine… En effet, le livre ressemble à de la chick-lit américaine : on suit une jeune femme dans son quotidien, elle s’occupe des affaires et de la vie sentimentale de ses voisins, des vies s’entrecroisent. Il y a un côté Desperate Housewives ou Sex and the city quand même. Le livre est donc construit « à l’américaine » mais j’ai très vite trouvé que l’écriture était très « française »… Et effectivement, l’auteure, Vanessa Caffin, est française.
Après avoir intégré l’information, (je ne vous cache pas que le décalage entre les deux styles m’a un peu dérangée…) je me suis remise à ma lecture sans plus me poser de questions.
Rossmore avenue n’est pas un chef d’oeuvre, mais c’est une lecture agréable : comédie (mais pas toujours) légère, mettant en scène des personnages originaux et un peu déjantés. On peut regretter que le niveau ne s’élève pas, que l’histoire ne prenne pas plus d’ampleur et reste axé sur le quotidien de Lily et de ses voisins, alors que certains faits de l’histoire pourrait permettre d’évoluer vers autre chose.
Il ne m’en restera pas un souvenir impérissable, mais c’est une lecture plaisir, détente, qui ne demande pas de réflexion, et c’est finalement ce qu’il me fallait au moment où je l’ai lu. Parfait pour l’été et les vacances en somme !
Merci à Livraddict et aux éditions Belfond grâce à qui j’ai pu le découvrir.