Le Fléau de Stephen King

Résumé :

13 juin 1990. 2 heures 37 du matin. Et 16 secondes. Dans le labo l’horloge passe au rouge. 48 heures plus tard, l’information tombe : Contamination confirmée. Code probable souche 848. AB. Mutation antigène chez Campion. Risque élevé. Mortalité importante. Contagion estimée à 94,4%. Top secret. Dossier bleu.

Ca chavire, ça bascule. La Super-Grippe, l’Etrangleuse ou le Grand Voyage commence ses ravages … Une mécanique bien huilée. Des corps sur le bord de la route. Puis des fosses dans les cimetières. Ensuite des fosses communes. Et enfin des cadavres qu’on balance dans le Pacifique.

De Los Angeles à New York, le fléau se répand, pire que la peste. Mais est-il pire fléau que la peur qui tenaille les rares survivants, tous touchés par le même cauchemar au même instant ? L’image de l’Homme Noir ……

Avis :

Ce livre a été lu dans le cadre d’une lecture commune organisée par Mélo avec PetiteMarie, Lamalal’, Aidoku, Kactusss, Miss Bunny, Nodreytiti, Irys, ML, DeL.

Je remercie Mélo de m’avoir donné l’occasion de me replonger dans cette œuvre. Le Fléau fait partie de ces livres dont l’histoire nous happe dès les premières pages et que nous ne pouvons plus lâcher jusqu’à la fin (ce qui, à mon sens, est le cas pour la quasi-totalité des livres de Stephen King).

La trame de départ est simple : suite à un accident dans un laboratoire de l’armée américaine un virus déclenchant tout les symptômes de la grippe et entraînant une mort rapide se propage et décime la quasi-totalité de la population.

La lecture commune portait sur le tome 1 (et en ce qui me concerne le premier tome et la moitié du tome 2).

Nous découvrons dans cette partie l’origine de l’accident, ses effets dévastateurs mais aussi un certains nombres de personnages, très différents les uns des autres, certains exaspérants, d’autres attachants, naturellement immunisés contre le virus, et qui tentent par tous les moyens de survivre.

Tout le talent de Stephen King s’exprime dans cette mise en place de l’histoire : la présentation de chaque personnage est extrêmement détaillée, nous découvrons sa vie, son passé, ses faiblesses et sa réaction face à la catastrophe.

Mes personnages préférés sont Frannie, une jeune fille enceinte, confrontée à la perte de tous ses proches et Nick, un jeune sourd-muet sans attache. Ce sont des personnages qui au premier abord semblent fragiles mais qui au final révèlent une combattivité et un désir de vivre extrêmement fort. Ils m’avaient énormément marquée lors de la première lecture et je les ai retrouvés avec plaisir.

Stephen King arrive, par son style et son génie, à rendre réelle la catastrophe avec ses descriptions détaillées, notamment celle de la ville de New-York qui m’a marqué. il arrive également à transcrire sur le papier le côté le plus obscur de l’être humain, mais aussi sa fragilité, avec ses peurs et ses faiblesses.

Vous l’aurez compris j’ai adoré cette relecture !

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8 commentaires

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  1. Très bel article. Moi, je te rejoins complètement ^_^ Cette lecture m’avait vraiment marquée la première fois et je comprends pourquoi.
    et ce que tu dis : « il arrive également à transcrire sur le papier le côté le plus obscur de l’être humain, mais aussi sa fragilité, avec ses peurs et ses faiblesses. » est son réel atout avec le Fléau, je pense.
    Ravie de voir que l’on se rejoint autant dans nos impressions. 🙂

  2. Je suis loin d’avoir été happée par l’histoire comme toi… A un moment, je me suis même demandée pourquoi je m’étais lancée dans cette relecture et qu’est ce qui m’avait tant plu la 1ère fois !! Je trouve le début très lent et pour moi, il y a trop de détails !
    Mais quand les personnages commencent à se déplacer et à se rassembler, là, j’ai enfin été prise par l’histoire ! ^_^

  3. J’ai lu pas mal de Stephen King mais au bout d’un moment je n’en pouvais plus. C’est toujours un peu le même schéma et il tire trop en longueur ces histoires. Tout particulièrement pour celle-ci. C’est beaucoup beaucoup trop long pour moi… Peut-être qu’en BD, ça passerait mieux !