A l’époque où la forêt recouvrait la terre, les hommes vivaient en harmonie aux côtés des elfes, des nains et des monstres.
Mais un incident éclata qui vient ébranler ce fragile équilibre : un elfe fut soupçonné d’avoir tué un roi nain pour lui voler un talisman d’une valeur inestimable. Ce crime marque le début d’un long conflit, de grandes trahisons. La soif de pouvoir des uns et la haine des autres empêcheront-elles irrémédiablement le retour à la paix ?
Un roman qui mêle avec talent les légendes celtiques au mythe arthurien.
Mon avis :
Au premier abord cette histoire ressemble, pour moi, à la trilogie du Seigneur des Anneaux de Tolkien. En effet, nous avons un « monde » partagé par des hommes, des elfes, des nains et des monstres. Ensuite, une compagnie d’hommes, d’elfes et de nains se forme. En revanche, ils tentent de trouver la réponse à un mystère : le meurtre d’un roi nain par un elfe et le vol d’un talisman, et non d’anéantir un ennemi commun.
Cependant, il me semble que les ressemblances entre ces deux sagas s’arrêtent là. En effet, chaque membre de cet équipage part de la cité de Loth avec son opinion sur la culpabilité de l’elfe, mais les différents avis évoluent au fur et à mesure de leur voyage et finalement certains tentent de trouver la réponse à ce mystère afin de préserver la paix entre les différents peuples.
En parallèle de cette épopée, nous suivons également le royaume de Loth, avec ses tractations et manigances.
Cependant, s’agissant d’une saga, il ne faut pas espérer rencontrer la légende arthurienne à proprement parler dans ce premier volet, car il faut attendre la fin de cet ouvrage pour voir apparaître les noms d’« Excalibur » et de « Merlin ».
En ce qui me concerne, n’ayant plus vraiment la légende arthurienne en mémoire, je n’ai absolument pas fait le lien entre le personnage d’Uter, le preux chevalier, et Uther Pendragon. Ce n’est qu’à la fin du livre et notamment grâce au Postface de l’auteur que j’ai fait la connexion.
Néanmoins, j’ai trouvé cet ouvrage vraiment captivant. On se laisse prendre par le fil de l’histoire et à la vivre avec les membres de la compagnie. Vivement la suite…
Note : 8/10
Edition : Pocket Jeunesse – 346 pages