Présentation de l’Editeur : La réputation des Parisiennes n’est plus à faire. Partout dans le monde, on les dit élégantes, sophistiquées, gourmandes, séductrices nées, dépensant la moitié de leur salaire en lingerie. Layla Demay et Laure Watrin explorent la basse-cour des bords de Seine et vous font découvrir les coulisses d’une capitale que vous croyez connaître. De Belleville à Passy, du Marais au canal Saint-Martin, de Convention à la rue Lepic, qui sont-elles vraiment ? Bobos, frondeuses, débrouillardes, héritières des vieilles familles, provinciales » montées » à Paris, immigrées, comment vivent-elles dans une ville qu’elles seules ont le droit de dénigrer ? Cet ouvrage est à la fois une étude de moeurs, une série de portraits piquants, et un guide pratique pour survivre dans une ville dont on n’a pas forcément tous les codes, même quand on y habite !
L’avis d’Aily : Dans le carde de mon premier partenariat avec une maison d’édition, Livre de Poche en l’occurrence, j’ai donc lu ces « portraits piquants des Parisiennes, leurs adresses, leurs bons plans. »
Je dois avouer que j’étais dubitative avant d’ouvrir ce livre. En effet, je suis et je reste une provinciale n’allant sur Paris que pour jouer sa touriste ou aller au musée et ne connaissant pas vraiment ces Parisiennes « dépensant la moitié de leur salaire en lingerie ». Je me demandais donc si ce livre pouvait me parler ou me faire rire, au choix. De plus, j’ai bêtement pensé que ce livre était plus ou moins sous la forme d’un roman, et donc, pour sûr, j’ai été déçue car ce n’est pas et ça ne prétend pas être un roman. Alors c’est sûr que ces pintades ne partaient pas gagnantes.
Qu’en est-il au final ? Je reste mitigée, ce livre ne m’a pas déplu, mais il ne m’a pas plu non plus. Ce fut une lecture agréable car le style est léger avec des pointes d’humour et d’ironie, ce qui n’est pas pour me déplaire. Le format est lui aussi bien pensé, bien que j’aie parfois eu l’impression de passer du coq à l’âne dans les sujets traités et de ne pas avoir de transitions. Mais l’idée de mettre les adresses juste après le texte était bonne et les illustrations sont fort sympathiques et mettent en relief des paradoxes bien français. Et puis il faut dire que les auteurs parlent de ces petites choses qui caractérisent toutes les françaises et pas forcément que les Parisiennes, et donc je me suis parfois retrouvée au fil de ma lecture.
Mais il y a des petits détails qui m’ont empêché d’apprécier ce livre complètement. D’une part il y a beaucoup de références que je n’ai pas, comme par exemple l’atmosphère des différents arrondissements, et je pense que j’ai manqué pas mal de sous entendu à cause de ça. Mais également des références sur les marques, les magasins ou même des personnes dont je n’ai jamais entendu parler. Ce qui a mis une certaine distance entre moi et ces pintades. Je ne me suis pas sentie adhérer complètement à ce petit monde Parisien qui a l’air tout de même fort sympathique.
Et puis d’autre part, il y a cette utilisation du vocabulaire anglais à tire-larigot, que, certes je n’ai pas eu de difficultés à comprendre, mais qui a fini par me taper sur les nerfs. Je sais que certains concepts ou idées sont plus explicites dans la langue de Shakespeare mais il serait peut être intéressant de développer ces concepts en français, juste pour tous les lecteurs puissent suivre. Ca n’a pas été non plus une utilisation excessive de l’anglais et donc ça ne nuit pas au texte, mais ça a fini par me chatouiller.
Pour conclure, je dirai que pour toute future pintades venant s’installer à Paris, l’avoir dans ces cartons d’emménagement est un bon plan, car il y a tout un tas de petites adresses qui ont l’air fort sympathiques ma foi, et ça permet de se préparer à ce que Paris et ses pintades nous réservent. Je n’irai cependant pas le relire. Ce fut une lecture très agréable mais j’ai déjà oublié les sujets traités, il faut que je reprenne le sommaire, voire le texte même, pour me rappeler ce que ces pintades ont à dire. Je ne dois pas être une pintade mais je me suis quand même bien divertie !
Belle critique bien argumentée, Aily 😉
Une fois lu, faut donc juste photocopier les pages « Adresses » pour que le livre continue à vivre.