Lorsque Ethan Muller met la main sur une série de dessins d’une qualité exceptionnelle, il sait qu’il va enfin pouvoir se faire un nom dans l’univers impitoyable des marchands d’art. Leur mystérieux auteur, Victor Crack, a disparu corps et âme, après avoir vécu reclus près de quarante ans dans une maison délabrée. Dès que les dessins sont rendus publics, la critique est unanime : c’est le travail d’un génie. Mais les ennuis commencent lorsqu’un flic à la retraite reconnaît sur certains portraits les visages d’enfants victimes des années plus tôt d’un mystérieux tueur en série. Ethan va alors se lancer dans une enquête qui va bien vite virer à l’obsession. C’est le début d’une spirale infernale à l’intensité dramatique et au coup de théâtre final dignes des plus grands thrillers.
Premier roman traduit en France de Jesse Kellerman, Les Visages se place d’emblée au niveau des plus grands livres du genre, que ce soit Ne le dis à personne d’Harlan Coben ou L’Analyste, de John Katzenbach.
Jesse Kellerman est né en 1978. Il est le fils des écrivains Jonathan et Faye Kellerman. Les Visages est son premier roman publié en France.
Mon avis :
Voilà un livre que j’ai acheté car la couverture a attiré mon regard.
Je l’ai trouvé très sobre mais aussi très intrigante.
Un petit mot sur le style de l’auteur qui a choisi d’écrire ce livre à la première personne.
Ce choix est très intéressant car il nous implique dans la vie d’Ethan et dans l’enquête qu’il va mener. Jesse Kellerman a un don pour décrire ses personnages et les rendre attachants.
Il ne laisse rien au hasard, et les liens tissés entre les personnages sont approfondis.
Il n’hésite pas à remonter la généalogie de la famille Muller jusqu’au milieu du 19 ème siècle.
Je trouve personnellement qu’il est trop remonté dans le passé, çà m’a un peu embrouillé au niveau lecture. On passe fréquemment du passé au présent. Il m’a fallu un certain temps d’adaptation.
La description de l’enfance de David Muller aide à comprendre l’homme qu’il est devenu, et son manque d’implication dans l’éducation d’Ethan.
Ce livre m’a permis de découvrir le milieu des galeristes. Un monde tout en apparence, superficiel ou l’argent mène la danse.
Il décrit le lien particulier qu’il existe entre le découvreur et son artiste. Une relation possessive, qui sera la principale motivation d’Ethan pour rechercher Victor.
L’intrigue est captivante. Le roman oscille entre roman policier et saga familiale.
Dommage que l’on résolve les crimes avant la fin du livre. Cependant comme certaines énigmes restent en suspend l’envie de lire le livre ne nous quitte pas.
Ce livre montre que les secrets de famille sont parfois très lourds à porter.
Comment réparer les erreurs du passé quand celui-ci vous rattrape ?
Un bon thriller que l’on a du mal à lâcher, et un auteur à suivre.
Ma mère est en train de le lire, elle l’a presque fini . Je crois que je lirais après 🙂