World war Z de Max Brooks

World war z

J’ai envie de soumettre pour commencer une critique d’un roman qui a été pour moi le coup de coeur de ces dernières semaines, même si cela fait longtemps déjà qu’il est paru. C’est en fait par REACTION à la sortie du film, que je me suis empressée de lire le livre (encore une oeuvre littéraire portée facilement et trop simplement à  l’écran),  « World War Z ».

 

Ce livre est  le lieu de ma toute première rencontre avec les » Zombies »(thème que jusqu’à présent j’avais superbement – au sens premier, c’est mal- ignoré) ; rencontre jubilatoire !

Alors que la guerre contre les Zombies, qui a mis la planète à feu et à sang pendant plusieurs années, a été gagnée par les vivants et que ceux-ci essaient tant bien que mal  de s’en remettre, un journaliste collecte les témoignages de ceux qui en ont  été les principaux acteurs, depuis le « patient zéro » jusqu’aux décideurs politiques, en passant par les soldats ayant participé aux combats décisifs.

 

Si ce roman est si captivant, c’est d’abord parce qu’il offre à l’esprit humain moderne et occidental, sous la forme d’un docu-fiction captivant, l’idée d’une race d’ennemis totalement déstabilisante par rapport aux conflits dont il est abreuvé quotidiennement : imaginez un peu des ennemis qui ne sont pas corruptibles -pas de collaboration possible pour un zombie- mais encore qui, en détruisant un homme vivant de votre bord, s’en font immédiatement un soldat  ! (pardon, mais mon enthousiasme est à la mesure de mon noviciat en la matière).

 

Si ce roman m’a captivée, c’est aussi et surtout parce que la guerre contre les zombies n’est qu’un arrière-plan décrit avec suffisamment de flou pour ne pas être ridicule ; la vraie raison d’être de ce roman est en fait est de tenter de répondre à la question suivante : « Qu’est-ce que nos sociétés occidentales actuelles sont en mesure de nous proposer comme perspectives politiques et idéologiques ? » Les références constantes, documentées et pertinentes aux guerres qui ont secoué le monde depuis 1939, ainsi que la forme choisie (suite de témoignages écrits à la première personne qui servent véritablement l’intrigue) en font un roman véritablement marquant dans une vie de lecteur.

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1 commentaire

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  1. Moi aussi c’est un roman qui m’a marquée, en grande partie par son réalisme et la profondeur de sa recherche. Par contre, l’adaptation cinéma sortie cette été m’a beaucoup déçue à ce niveau-là.