Amatrice de romans policiers historiques je me suis lancée dans la lecture des romans d’Elena Arseneva, en commençant par « La parure byzantine » qui vient d’être rééditée en poche chez 10/18.
Ce roman, qui se déroule à Rostov, juste avant le mariage du futur Vladimir Monomaque avec Guita,fille du roi anglais Harold, nous permet de découvrir une Russie à la fois démocratique et véritable carrefour commercial de l’Europe éclairée du XIéme siècle : à Kiev on croise des byzantins, mais aussi des scandinaves et des mongols. Et bien sûr, si l’intrigue policière et nombres de personnages sont des créations de l’auteur, on croise néanmoins quelques personnages historiques au cours d’événements marquants de leur parcours.
Le héros de « la parure byzantine » est le boyard Artem, chef des Droujinniks au service du prince. Il mène ses enquêtes avec l’aide d’un sympathiques duo de garde, Mitko et Vassili, ainsi que du jeune Philippos, un jeune garçon plein de ressources. Le coté bon enfant de ce trio permettant de gommer certains aspects, plutôt rudes, d’Artem qui symbolise parfaitement cette Russie naissante, pleine de promesses mais toujours très rude dans ses moeurs, hérités tant des vikings que des cavaliers des steppes.
J’ai beaucoup apprécié ce roman tant pour son enquête policière, bien menée, que pour son cadre historique très intéressant et tout à fait nouveau pour moi.
Arseneva fait son bout de chemin dans le challenge, on dirait ^^