Brady O’Donnell, journaliste trentenaire New-Yorkais assiste au suicide de la séduisante Sondra Ann Weaver, alias Rubis, actrice porno peu connue de la ville. Dés alors, il décide de s’enfuir, de peur, de dégoût et rongé par la culpabilité d’avoir éprouvé ne serait-ce qu’une once désir pour les vidéos où elle se fait violer, postées sur Internet. Il décide de creuser dans ce domaine qu’il connaît très peu, et de savoir pourquoi cette jeune fille a fait le choix tragique de se suicider devant lui. Il entre alors dans un univers des plus fous : l’univers sombre de la pornographie Underground, des SDF vivant dans les cavités les plus profondes du métro de la Grosse Pomme.
C’était le premier livre que je lisais de Maxime Chattam, et c’est avec un puissant trouble que j’ai refermé l’ouvrage. J’ai adoré.
Tout d’abord, le personnage principal, Brady que j’ai trouvé très profond, complexe. Ses états-d’âmes sont très bien décrits, et au travers des lignes, on arrive à ressentir ce qu’il ressent, sa culpabilité face au désir qu’il a éprouvé et qu’il ne peut s’empêcher d’éprouver encore.
Et puis, sa femme flic Annabel, qui avec son coéquipier Jack mènent l’enquête de leur côté, suspectant l’affaire « Rubis » comme étant une affaire de meurtre.
Les actions s’enchaînent rapidement, l’écriture est fluide. On rentre très vite dans l’histoire, dans cet univers des plus violent. On se cache les yeux, on ne veut pas voir, lire, parce qu’on sait. On sait qu’au fil des pages, on va découvrir des choses plus horribles et dégoûtantes les unes que les autres.
J’ai aimé ce roman parce qu’on ne s’attend à rien. Parce que les personnages sont fous (ou le deviennent ?), et on prend part à cette folie. On l’analyse, on la partage peut-être. On la comprends.
« La promesse des ténèbres » est le premier tome de la trilogie des ténèbres de Chattam, et je compte dévorer le deuxième tome, « In Tenebris » le plus vite possible !
Pardonnez-moi si je me trompe, mais il me semble que la trilogie du mal (et non des ténèbres) est composée de :
L’âme du mal
In ténébris
Maléfices
La promesse des ténèbres est un « bonus », ou un « cadeau » que nous a fait l’auteur pour expliquer la disparition du mari d’Annabel.
Je vais arrêter là mes « corrections » incorrectes, pour saluer correctement et sincèrement votre chronique, qui est cependant très bien faite !