Coeur empoisonné est l’histoire de Benjamin et Emile, jeune couple à la candeur macabre, qui vécurent une grande aventure, faîtes d’amour et de rêves, de tristesse et de mélancolie.
Si vous pensez futurs lecteurs, que de cette histoire, n’apparaît que l’amour, la liberté, et que vous n’allez boire que le doux nectar de cette romance sucrée, pleine de romantisme, et parfois d’érotisme ensorcelé, ce serait se méprendre pour plusieurs raisons.
Je vous mets en garde comme le fit lautréamont, âmes sensibles, rebroussez chemin dés maintenant, car cette histoire est bien une tragédie faîtes de larmes et de sang.
Si vous pensez futurs lecteurs, que de cette histoire, n’apparaît que l’amour, la liberté, et que vous n’allez boire que le doux nectar de cette romance sucrée, pleine de romantisme, et parfois d’érotisme ensorcelé, ce serait se méprendre pour plusieurs raisons.
Je vous mets en garde comme le fit lautréamont, âmes sensibles, rebroussez chemin dés maintenant, car cette histoire est bien une tragédie faîtes de larmes et de sang.
Mon avis :
Cœur empoisonné, est un livre est magnifique, poétique, sombre, intemporel, je ne trouve pas mes mots pour le décrire.
Tout d’abord merci aux éditions du riez d’avoir publié cet ovni, on ne voit pas beaucoup ce genre d’œuvre dans les librairies française. Le format du livre est assez pratique pour l’emporter partout, de la taille d’un semi-poche, il m’a donc suivi depuis la mi-semaine dans tous mes déplacements dans mon sac à main. La couverture signée de Bloody Countess, côté pile me fait penser à deux personnages que l’on regarde à travers une fenêtre, côté face on à un patchwork de portrait que l’on retrouve à l’intérieur du livre.
Je n’ai pas d’abord lu les textes qui parcourent ce livre, étant un roman graphique mais j’ai regardais les illustrations qui le forment. Nous en avons 45, toutes issu d’un univers proche de celui de Tim Burton (réalisateur dont je suis fan, et dont l’illustrateur c’est merveilleusement inspirer sans le plagier). La couverture m’a fait penser à un levé de rideaux, comme si nous étions au théâtre, le personnage à la guitare étant là pour nous conter l’histoire. Les 22 textes en vers de ce livre sont innovants par leur forme, les mots se mélangent de manière poétique.
L’histoire est celle de Benjamin et d’Emilie deux jeunes amants, or ce n’est pas une histoire de conte de fée, tous n’est pas tout beau et tout rose, même si on aurait pu penser à « ils vécurent heureux … » non, ce récit est tout en noirceur, mélancolique. Nous avons l’histoire du point de vue de l’auteur (le jeune homme à la guitare, représenté dans la première illustration), mais également de celui des protagonistes Emilie, Benjamin ou la comtesse, que l’on peut distinguer qui raconte l’histoire par la typographie utilisée dans la mise en page.
Tout débute quand sur le chemin pour aller voir son bien aimé Emilie, entendant quelqu’un l’appeler elle part vers ce son, au lieu de continuer son chemin. Cette voix ensorcelante, va mettre Emilie en transe et elle ne va rien pouvoir faire à part se laisser guider. Elle va l’amenait à se diriger à travers la forêt interdite, une clairière sombre et mystérieuse, jusque dans l’antre obscure d’une comtesse …. La comtesse se fiant à son miroir qui lui à répondu négativement à cette question : « Miroir, ô mon miroir, ne suis-je pas resplendissante en ce jour ? Ma beauté n’est-elle pas flamboyante ? » Elle devient jalouse de la beauté d’Emilie, l’empoisonne et l’enferme au milieu de la clairière non loin du cimetière dans une bulle (petit clin d’œil à blanche neige). De là va débuter l’histoire, ou comment Benjamin va tout faire pour sauver sa bien aimée. Vous êtes curieux et vous vous demandez s’il y est arrivé ? Alors foncer lire Cœur empoisonné.
Ce livre est une pépite, une merveille, je voulais prendre mon temps pour le lire, et je n’ai pu, je n’ai même pas vu le temps défilé happée par la rythmique imposée par les vers. Ce livre est magnifique !! Même si c’est écrit en vers l’histoire est tout à fait compréhensible, les vers rendent les mots magiques. On voit que l’inspiration peut venir de contes (par exemple blanche neige) mais également de réalisateur et en particulier Tim Burton, grande fan de ce réalisateur je n’ai pu ne pas tomber sous le charme de ces quelques vers qui m’ont rappelés Edward aux mains d’argent :
« Les jours d’hiver, Benjamin mettait ses drôles de gants acérés
Et taillait dans la glace des sculptures géantes, et c’était
Les yeux brillants d’étoiles et de bonheur, qu’Emilie dansait,
Se laissant guider par la poussière de glace qui volait »
« Les jours d’hiver, Benjamin mettait ses drôles de gants acérés
Et taillait dans la glace des sculptures géantes, et c’était
Les yeux brillants d’étoiles et de bonheur, qu’Emilie dansait,
Se laissant guider par la poussière de glace qui volait »
Merci à Bloody Countess et aux éditions du Riez pour cette agréable lecture, la magie des mots alliés aux illustrations fait de Cœur empoisonné une œuvre unique