Thérapie, de Sebastian Fitzek

Ce livre a été lu dans le cadre d’un partenariat entre Livraddict et le Livre de Poche, que je remercie tous les deux pour cette découverte.

Résumé :

Josy, la fille du psychanalyste Viktor Larenz, souffre d’une maladie inconnue et disparaît mystérieusement. Quatre ans ont passé, Larenz s’est retiré sur une île au nord de l’Allemagne et reçoit la visite d’une romancière qui souffre d’une forme rare de schizophrénie : les personnages qu’elle invente prennent vie et son dernier roman ressemble étrangement à l’histoire de Josy…

Mon avis :

Contre toute attente, j’ai dévoré ce livre d’un bout à l’autre ! Honnêtement, ça ne m’arrive pas très souvent, encore moins ces temps-ci où j’ai de moins en moins le temps de lire. Cependant, en quelques heures, le livre était terminé et je ne regrette pas de m’y être mise. Une agréable découverte que voilà !

Commençons d’abord par l’histoire, celle qu’on croit être d’une romancière schizophrène et qui est en fait celle du docteur Larenz. Une histoire tordue, qui commence dans la salle d’attente d’une clinique où le docteur fait sa première crise de folie. L’instant d’après, on le retrouve sanglé à un lit d’un hôpital psychiatrique, en compagnie d’un médecin à qui il souhaite raconter son histoire. Et quelle histoire…

Le style est fluide, sans prétention et efficace. Il ne s’embarrasse de descriptions inutiles ou de fioritures gênantes ; on va tout de suite droit au but, droit dans l’action, et j’ai trouvé ça très appréciable. Dès le début la situation est tendue, inquiétante, et plus les apparitions de la mystérieuse Anna se répètent, plus on a l’impression que quelque chose se trame derrière notre dos.

Et c’est bien le cas ! Petit à petit, le mystère, le suspense et l’angoisse s’épaississent, et on se demande qui tire les ficelles dans cette histoire, quels sont les personnages clefs, et même, lesquels sont réel. Entre la schizophrénie et les vrais symptômes, dur de démêler le vrai du faux, et jusqu’à la fin on reste en haleine pour avoir le dernier mot de l’histoire.

Le seul point agaçant, qu’on ne retrouve que dans les premiers chapitres de l’histoire, est la manie de l’auteur de terminer ses chapitres avec un cliffhanger cheap :

« Quatre jours devaient encore s’écouler avant qu’il apprît la vérité. À un moment où, malheureusement, il serait déjà trop tard pour lui ».

Heureusement, il se débarrasse assez vite de ce défaut qui, je trouve, coupe un peu le rythme de l’histoire.

Pour moi, ce livre mérite allègrement son titre de thriller, et bien que ses petites 300 pages m’ait au départ fait craindre quelque chose de bâclé, on dispose de toutes les informations nécessaires pour apprécier pleinement l’action. Une agréable découverte pour la non-amatrice du genre que je suis et qui sait, peut-être une bonne raison d’acheter le second livre de l’auteur, Ne les crois pas.

Ma note : 8,5/10

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