La soif primordiale de Pablo de Santis

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Résumé:

Dans la Buenos Aires des années 50, à l’ombre de la dictature, Santiago, un jeune provincial réparateur de machines à écrire, se retrouve par hasard responsable de la rubrique ésotérique du journal où il travaille et informateur du ministère de l’Occulte, organisme officiel chargé de la recherche sur ces thèmes et les vérités qu’ils recouvrent. Malgré son scepticisme à l’égard du surnaturel, Santiago assiste à une rencontre de spécialistes des superstitions, y est témoin d’un meurtre et mis en contact avec "les antiquaires", des êtres extraordinaires qui vivent dans la pénombre entourés d’objets anciens, vendent de vieux livres et sont la proie d’une soif primordiale, celle du sang. Le hasard ou le destin, mais surtout un étrange amour, puissant et troublant, amènera Santiago à ne plus résister à cette soif et il devra alors chercher à survivre, peut-être pour l’éternité, dans un monde hostile…

Tout d’abord, je remercie les éditions Folio SF pour m’avoir permis de lire « La soif primordiale » de Pablo de Santis dans le cadre d’un partenariat avec Livraddict.com

J’ai voulu chroniquer ce roman car j’aime les romans fantastiques et cela faisait très longtemps que je n’en avais pas lu un.

Ce roman, prometteur au vu de la 4ème de couverture, n’est en fait qu’une énième variation sur le thème des vampires. L’action se passe en Argentine dans les années 40, ce qui permet un léger dépaysement. Toutefois, l’action aurait très bien pu se passer dans n’importe quel autre pays et à n’importe quelle autre époque car ces deux facteurs n’influencent pas du tout l’histoire. Les vampires sont ici des antiquaires qui s’organisent  en communauté pour se faire oublier de la population humaine « normale » et qui produit un élixir afin de ne pas les attaquer. Je ne comprends pas pourquoi l’auteur a fait ses choix. Les vampires auraient très bien pu être informaticiens ou fermiers que cela n’aurait rien changé à l’histoire. Idem pour le choix d’attaquer ou non les habitants. Je suis donc très perplexe devant les choix de l’auteur, qui ne sont pas du tout justifiés. On a l’impression que ce roman est une commande d’éditeur, écrite sans conviction aucune (pour info, ce roman a été écrit en 2010, en plein boom de la saga « Twilight » au cinéma… Coïncidence ? Je ne pense pas…).

Le style de l’auteur n’a aucune originalité, qui nous ferait nous souvenir de lui.
L’histoire, à priori intrigante, devient vite ennuyeuse, lorsque le roman dérive vers une histoire romantique soporifique. De plus, les personnages ne sont pas du tout attachants.

Ce roman n’a aucun intérêt et est vite oublié sitôt fermé. A lire en dernier recours (ou à ne pas lire pour ne pas perdre votre temps)

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