La petite fille qui aimait la lumière de Cyril Massarotto

Barricadé dans sa maison au cœur d une ville déserte, un vieil homme prend des risques fous pour recueillir une petite fille blessée.
L enfant ne parle pas, elle ne prononce qu’un mot : Lumière, elle qui a si peur du noir. Alors le vieillard parle, il lui raconte la beauté de la vie d avant, les petites joies du quotidien, son espoir qu’on vienne les délivrer. Il lui enseigne la possibilité d un avenir, quand elle lui offre
de savourer le présent.

J’ai lu ce roman grâce au partenariat entre Livraddict et les éditions XO, je les remercie tous les deux pour cette magnifique découverte signée Cyril Massarotto.

Même si on comprend progressivement que l’histoire se déroule dans le futur, elle a toute les caractéristiques de l’intemporalité.  Tout le roman se déroule quasiment en lieu clos : la maison du vieil homme, où lui et la petite fille qu’il a sauvée se cachent.

Chaque chapitre est divisé en plusieurs parties où on alterne entre la narration du vieil homme et entre celle de la petite fille, écrite à la troisième personne, comme pour garder la distance due à son silence.

Entre deux épisodes de leur vie commune, l’enfant comme le vieil homme nous dévoilent leur passé. La première nous raconte des passages de sa vie dans els égouts, le second nous parle de sa famille et de ses souffrances.

Ce roman est le récit de deux êtres qui se rencontrent, s’apprivoisent pour donner naissance à ce fort amour filial. Cyril Massarotto plonge dans la profondeur des sentiments humains et c’est ce qui m’a touchée. La petite fille et le vieil homme sont deux personnes opposées par leur âge, leur passé, leur mode de vie… et c’est grâce à cela qu’ils auront beaucoup de choses à apporter à l’autre.
Ce qui est beau, c’est que parmi toutes ces choses, c’est toujours l’amour qui ressort…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.