Nom : Fowl.
Prénom : Artemis.
Age : 12 ans.
Signes particuliers : une intelligence hors du commun.
Profession : voleur.
Recherché pour : enlèvement de fée et demande de rançon.
Appel à tous les FARfadets, membres des Forces Armées de Régulation du Peuple des fées : cet humain est dangereux et doit être neutralisé par tous les moyens possibles.
Un anti-héros pétillant de malice, une galerie de personnages décapants, des dialogues vifs et intelligents, une histoire au rythme débridé… Laissez-vous entraîner dans l’univers sophistiqué d’Eoin Colfer, unique et enchanteur.
Mon avis :
Dés les premières pages, je me suis demandé « dans quoi t’es tu embarqué ? ». On découvre un gamin de 12 ans froid et déterminé accompagné d’un majordome couvert d’armes. Dés le début, la couleur est annoncée ! Artemis n’est pas comme les autres ! Il n’hésite pas un instant à prendre en otage la première fée qu’il rencontre, Holly Short, capitaine des FAR, et elfe des plus coriaces pour demander une rançon. Le grain de folie ou l’ingrédient magique de ce livre se résume en la personnalité complexe du héros : Artemis est un génie du mal. C’est un petit génie du mal qui manipule les adultes, qui les ridiculise du haut de ses 12 ans. Alors pourquoi s’attacher à lui ? Simple, il agit pour une « bonne cause ». Son père est présumé mort, sa mère s’enferme dans la déprime, la famille est au bord de la ruine. L’enfant met son imagination, sa force vive au service de sa famille pour la maintenir à flot.
Cet univers créé par Eoin Colfer, mélange deux univers. Les rêves sont réalité : les elfes, les nains, les centaures et autres créatures merveilleuses existent réellement, ils se cachent au centre de la terre. C’est ce mélange de magie et de terre à terre autour d’un enfant qui parait incongru. Pourtant c’est ce qui le rend attachant et nous donne une envie d’encore.
histoire de mettre une couche de subjectivité sur un billet par trop neutre:
YAK!
que les aventures de Fowl puissent plaire est une chose, mais il faut rappeler que Colfer pille odieusement de (bien meilleurs) auteurs du genre fantastico-décalé, Terry Pratchett en tête, suivi de Pierce Anthony et Garth Nix pour ne citer qu’eux.
Quand au héros, il y longtemps qu’on en avait vu d’aussi détestable (heuresement que Bella Swan a débarqué depuis); sans doute est-ce le but, mais dans le genre « méchant au grand coeur » celui-ci ne se donne aucune peine.
L’humour est plutôt plat, l’intrigue n’atteint même pas la troposhpère, les personnages secondaires sont attachants comme un impétigo, et ce sont des impressions de lecture de la version originale…
Mais bon, il faut aussi savoir que Colfer s’est donné le droit que continuer la série des Guides du voyageur galactique de Douglas Adams, ce qui mérite la roue (au figuré) et la plus grande méfiance (au propre).