Je remercie les éditions JC Lattès de m’avoir envoyé La lame du boucher, de James Patterson.
Présentation de l’éditeur :
Alex Cross, le flic vedette de la police de Washington, a vu sa vie basculer le jour où sa femme Maria est morte dans ses bras, abattue par un mystérieux tireur. Depuis, il a démissionné et, après un passage au FBI, rouvert son cabinet de psychologue. Il peut enfin profiter de l’amour des siens : Nana Mama, sa grand-mère, et ses enfants Damon, Jannie et Alex Jr. Mais aujourd’hui, John Sampson, son ancien équipier, a besoin de lui pour traquer un criminel hors normes, un violeur en série qui écume les quartiers chic de la capitale et dont les victimes, terrorisées, refusent de parler. Et voici les deux hommes lancés à un rythme haletant sur une piste sanglante qui leur fera croiser la mafia new-yorkaise et peut-être, enfin, l’assassin de Maria.
Mon avis :
Un bilan en demi-teinte pour ce nouvel opus des aventures d’Alex Cross, que j’ai trouvé très irrégulier. L’intrigue met du temps à démarrer. Elle s’étale sur plusieurs années, et les ellipses ne sont pas particulièrement bien réussies, on a du mal à rentrer dans l’histoire. La qualité des dialogues laisse parfois à désirer. A plusieurs reprises, on a le sentiment désagréable d’être en train de regarder un (mauvais) film d’action hollywoodien du fait notamment des répliques, qui tentent, en vain, d’être percutantes, et des enchaînements de scènes très courtes qui se succèdent sans parvenir à susciter l’attention. Par ailleurs, le style est souvent maladroit, et les phrases dans lesquels le style familier côtoie le passé simple font une drôle d’impression (problème de traduction ?). C’est dommage, car une partie de l’intérêt du roman réside dans l’alternance des points de vue adoptés pour chaque scène, alternance qui n’est, du coup, pas toujours bien rendue.
Les choses s’améliorent dans le dernier tiers du livre, lorsque le Boucher, tueur et violeur en série, auteur présumé de l’assassinat de Maria, la femme d’Alex, prend, lui aussi le chemin de la vengeance. Ce vrai méchant, froid et fou, donne à l’histoire l’ampleur qui lui manquait, et finalement, on suit ses pérégrinations avec plus de plaisir que celles du héros. Le rythme est moins cassé, les chapitres sont plus longs, et on prend enfin le temps d’aller à la rencontre des personnages et de rentrer dans leur histoire.
Le dénouement est assez réussi, mais les révélations auxquelles on a droit à la fin du livre n’en sont pas, puisqu’elles ne font que confirmer ce que le lecteur savait déjà, et le laissent sur une impression mitigée.
je connais pas cet auteur alors il faudra en essayer un autre roman