C’est le combat impitoyable livré par Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon et ses frères, à leur mère, femme odieuse, surnommée Folcoche.
Tout d’abord, il faut savoir que ce livre est cité dans les manuels de français de troisième si mes souvenirs sont bons, dans le thème de l’enfance. C’est une bonne chose, car le titre du roman est certes accrocheur, mais inspire peu quand à la nature du contenue.
Vipère au poing. Est-ce un roman d’aventure? L’histoire d’une vipère capturé par les hommes? Le petit ( vraiment petit ) extrait vaguement étudié en classe et dont seul les principaux traits subsistent dans nos mémoires permet aux lecteurs difficiles d’entamer sans hésitation ( ou pas ) la lecture. Bien entendue, pour les bibliophiles, aucun problème de ce coté là.
Le récit est quant à lui rédigé dans ce style à la fois accrocheur et étoffé qui procure une lecture plaisante et enrichissante sans pour autant nous obnubiler H24 ; bref, il convient autant au amateur qu’aux littéraires pur et dur en passant par les bibliophiles du dimanche. En effet, il est à la fois simple à comprendre et en même temps truffé de références culturelles plus ou moins connu.
Bref, même si les avis sont mitigés, je le trouve franchement bien, très facile à lire.