Forteresse Digitale de Dan Brown


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L’histoire

Lorsque le super-ordinateur de décryptage de la NSA ne parvient pas à déchiffrer un code, l’agence appelle à la rescousse sa cryptanalyste en chef, Susan Fletcher, une belle et brillante mathématicienne. Ce que va découvrir Susan ébranle tous les échelons du pouvoir : la NSA est prise en otage – non sous la menace d’une arme ou d’une bombe, mais par un système de cryptage inviolable qui, s’il était mis sur le marché, pulvériserait tout le renseignement américain ! Prise dans un tourbillon de secrets et de faux-semblants, Susan se bat pour sortir l’agence de ce piège. Trahie de tous côtés, il ne s’agit bientôt plus seulement pour elle, de défendre son pays mais de sauver sa propre vie, ainsi que celle de l’homme qu’elle aime. (Éditeur : JC Lattès)

Mon avis

Je pense que Dan Brown n’est plus à présenter. Son Da Vinci Code (2003) a conquis les lecteurs du monde entier puis pris d’assaut les salles de cinéma. Le film est signé Ron Howard et Tom Hanks interprète l’intrépide Robert Langdon (2006). Anges & Démons (2000), le 1er tome de la trilogie Langdon a été également adapté récemment (2009 –voir l’article de Jess) : . Le dernier tome de la trilogie intitulé The Lost Symbol est prévu pour la fin de l’année (sortie US le 15 Septembre 2009).

Mais outre ces opus très appréciés du grand public, Dan Brown en a également publié deux autres : Forteresse Digitale en 1998 et Deception Point en 2001. Ce dernier m’a un tout petit peu déçu. Le rythme était prenant mais on devinait trop de choses à l’avance, ce qui tuait l’intrigue. Enfin, passons à ma dernière lecture…

Forteresse Digitale est le premier livre de Brown mais n’est en tout cas pas le moins réussi (laissons cette place à D.P). Il ne peut cependant pas dépasser les chefs d’œuvres que sont le Da Vinci et A&D. On a là un thriller assez classique mais porté par cette écriture très simple et efficace qu’on retrouve dans tous les opus de l’auteur. Le roman est construit sur des chapitres courts, plus de 100 pour 450 pages, soit environ un chapitre tous les 4 pages. L’avantage, c’est qu’on peut s’arrêter de lire quand on veut. Personnellement, je trouve ça très bénéfique. Je déteste les chapitres de plus de 10 pages, j’aime avoir la possibilité de commencer et de m’arrêter à tout moment. On change de personnages et de lieux à quasi chaque chapitre en plus, on est courant de toutes les situations en même temps. C’est le style 24 (la série télévisée culte de la FOX, diffusée sur TF1 & Canal+). J’adore la série, j’adore Dan Brown. Tout s’explique. En effet, l’intrigue (comme dans tous ses livres) est sur une période très courte (entre 24 et 48h) et le rythme est haletant. On va de rebondissement en rebondissement. On perd pas de temps sur les détails. Quand y a des descriptions, elle servent à quelque chose. Dan Brown est d’ailleurs plus féru de petites anecdotes que de descriptions basique (« le ciel est bleu azur et les oiseaux migrateurs volent vers le Sud »). Le seul petit problème, c’est qu’il fait un mélange de la réalité et de la fiction. Pour l’intrigue, c’est excellent (même si là, pour le coup, l’ordinateur super-casseur de codes, c’est un peu gros), mais ça peut confondre le lecteur… Je trouve que ça serait bien d’avoir un lexique à la fin pour pouvoir délier le vrai du faux.

Sur l’intrigue en elle-même, pas grand chose à dire, elle n’est pas très originale. Les rebondissements sont assez fréquents et j’ai été un peu plus surpris que pour Deception Point. On se doute de quelques petites choses, bien sûr mais ça va tellement vite qu’on n’a pas le temps de tilter. J’ai bien aimé que l’action se passe à la NSA, forteresse des agents les plus secrets de l’Amérique et qu’on ait une intrigue très technologique à la Tom Clamcy (en moins compliqué). La course poursuite dans Séville, bien qu’ayant de grosses ficelles à certains moments, m’a également passionné. Les liens affectifs entre les personnages sont par contre moins marqué. Une scène d’introduction avec Susan & David avant que chacun parte pour sa mission aurait été bénéfique. Autre chose, on a droit à quelques petits déchiffrages de codes assez sympa (notamment la scène finale qui rendrait superbement bien au cinéma tant la tension est à son comble). Pour vous amuser, je vous aie d’ailleurs mis un petit message en haut de la page. Facile à déchiffrer logiquement 🙂

Classement des Dan Brown :
1. Anges & Demons : 5/5
2. Da Vinci Code : 5/5
3. Fortesse Digitale : 4/5
4. Deception Point : 3.5/5

Des livres comme ça, je pourrais sans problème en lire plusieurs par mois (jusqu’à indigestion).

Vivement THE LOST SYMBOL !

Article original publié le 11 Juin 2009

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