Le combat d’hiver est celui de quatre adolescents, deux filles et deux garçons, évadés de leur orphelinat-prison pour reprendre la lutte perdue par leurs parents, quinze ans plus tôt.
Ont-ils la moindre chance d’échapper aux terribles « hommes-chiens » lancés à leur poursuite dans les montagnes glacées? Pourront-ils compter sur l’aide généreuse du « peuple-cheval » ? Survivront-ils à la barbarie des jeux du cirque réinventés par la Phalange?
Leur combat, hymne grandiose au courage et à la liberté, est de ceux qu’on dit perdus d’avance. Et pourtant.
Avis:
J’ai tout simplement adoré lire ce roman. Jean-Claude Mourlevat nous entraine dans une histoire où on suit quatre adolescents Helen, Miléna, Barth et Millos. Orphelins, ils se battent contre La Phalange qui a pris le pouvoir il y a de ça quinze ans. Le décor est froid, sombre; on se retrouve dans l’orphelinat de ses quatre adolescents où tout est interdit, le seul fait de chanter une chanson est prohibé, tout est réglementé. La seule lueur de bonheur est la colline des « consoleuses », ce sont des femmes qui deux fois l’année accueillent les orphelins pour quelques heures d’amour maternelle. Et c’est en allant chez la consoleuse d’Helen accompagné de Miléna, sa meilleure amie qu’ils vont faire la rencontre de deux garçons de l’orphelinat des garçons, séparé de celui des filles, Millos et Barth. Et c’est à partir de là que commence l’aventure pour ses quatre jeunes adolescents.
♦ On se plonge directement dans l’aventure aux côtés des quatre protagonistes. Je me suis laissée transporter dans leur monde, ses personnages sont très attachants surtout Helen; on souffre,on est heureux et on tremble pour ses amis avec elle. De plus les personnages secondaire comme Paula ou Octavo sont tout aussi attachants et ont une place très importantes dans l’histoire. Il y a certes une pointe de science-fiction avec les « hommes-chiens » avec qui ont peut avoir du mal à se les imaginer, les arènes à gladiateurs et le « peuple-cheval »mais qui à mon goût n’a pas été assez exploitée. L’auteur nous tient en haleine, certains chapitres sont écrits du point de vue autre que celui d’Helen, ce qui évite la mise en place d’une certaine routine. Le livre est très agréable à lire toute en fluidité. On dévore les 331 pages d’une traite, tout en se demandant au cours du récit, comment va se dérouler la suite. Et la fin m’a totalement surprise, je ne m’y attendait pas et naturellement j’ai été ému aux larmes.
♦ Ceci dit le seul point négatif c’est que c’est un livre très porté jeunesse tout de même mais qui est cependant surpassé par le rythme du livre. La fin nous laisse quand même avec des questions sans réponses et si vous avez lu ce livre vous me comprendrez.
Ce livre est une leçon de courage, de liberté, d’amitié, de fraternité et bien sur d’amour. Je le conseille vivement à tout le monde c’est un livre très agréable à lire.
Concernant les « hommes-chiens », j’ai surtout trouvé qu’ils ressemblaient… à de simples chiens, qui baragouinent quelques syllabes. Pour les hommes-chevaux, je les ai trouvés intéressants, mais à l’inverse des hommes-chiens, plus humains qu’animaux. Mais le personnage de Basile m’a paru attachant. Dommage tout de même que la fin soit aussi rapide, que la dictature ne soit pas plus détaillée, et que les méchants soient aussi peu présents (Van Vlyck est quasi inexistant, et Mills disparaît trop rapidement). Je suis donc un peu déçu par ce roman.
J’ai adoré le livre il est vraiment magnifique… Moi qui ne lis pas vraiment ce genre de livre, j’ai pourtant beaucoup aimée et trouve qu’il est très bien concu… La fin laisse penser au lecteur ce qu’il veut le laissant seuil avec son imagination.. Franchement j’adore!
C’est vrai que la fin je me suis posé plein de question ^^
J’aime beaucoup cet écrivain pourtant j’avoue avoir été un peu déçue. En milieu de livre, j’ai eu l’impression que l’auteur ramait un peu dans son histoire. Et puis la fin appelle une suite en effet.
J’ai vraiment adoré ce livre 🙂 un vrai coup de cœur !