Résumé :
Entre grosses tuiles et petites galères, ma vie ressemble à de la survie. Ni plus, ni moins. Je suis Astrid Dufrene. Je suis un paradoxe de la tête au pied. Je n’avance pas, puisque je passes mes journées à douter.
L.Dattello est l’artiste peintre le plus doué de sa génération. Mondialement connu, excentrique, mystérieux et dangereusement attirant. Profane en matière d’Art, je n’ai jamais entendu parler de lui. Mon niveau artistique avoisine le zéro. Pour moi, Picasso n’existe qu’en version diesel ou essence. Et j’exagère à peine.
Lorsque nos trajectoires totalement opposées se croisent, nos destins vous se confondre autour du secret qu’il garde jalousement.
Ce qu’il attend de moi? Ce qu’il me trouve? Je l’ignore. Tout comme ce que je suis prête à faire pour lui.
Avis :
Avant de dire quoi que ce soit, j’aimerais remercier Livraddict qui m’a permis de faire ce partenariat (le tout premier) ! Je suis passée limite, mais grâce à la gentillesse de la Team, j’ai pu acquérir ce livre.
Pourquoi ce livre? Pour l’image, pour le titre, et pour tout ce que je n’avais pensé voir au premier abord.
J’ai commencé par le premier chapitre. (Logique, me diriez vous).
J’ai respiré, puis fait une pause.
Parce qu’il s’agissait d’une plume qui me convenait tout à fait, parce que chaque mot m’avait semblé juste. Parce que ça parlait de peinture, et que comme vous le savez, c’est mon truc.
Alors pour être franche, je suis hypra-super-méga (et tout ce que vous voulez) contente d’avoir ouvert (virtuellement, du moins) ce livre!
On y ressent la peinture, on y ressent le coup d’oeil, la ligne des plumes encrées de peinture, et surtout, on sent le pigment, l’adresse.
Je ne sais pas trop quoi vous dire, à part que tout de suite, j’ai accroché.
On découvre ensuite une jeune femme qui me plait beaucoup, et ce pour une raison en particulier. Son caractère, tout d’abord. Je ne le répéterais jamais assez, mais j’aime les femmes qui s’affirment, qui vivent. Qui suivent leurs émotions, et qui parfois débordent de tout et de n’importe quoi.
Comme un pinceau gorgé d’eau à l’aquarelle qui délivre toutes ces couleurs d’un coup, trop rapidement, gâchant l’arrière plan qu’on avait mit tant de temps à faire (ça sent le vécu, non?).
Je ne sais pas si vous arrivez à me suivre, je vais essayer d’être un peu plus claire (et non, ce n’est pas une blague sur les nuances de peinture, quoi que).
Disons qu’Astrid ressemble à un électron libre. Elle déborde (d’où ma précédente image). Moi, ça m’a plu. A lot. Cette énergie qu’elle même n’arrive pas à catalyser, à maintenir pour trouver son équilibre. Ca laisse la place à l’évolution, à son épanouissement. Et je trouve que l’auteur a émerveillement exploité cette idée.
En fait, j’ai été surprise page après page. J’ai aimé le flirt, la découverte, les jeux. J’ai rit, mais alors, franchement rit. A m’imaginer certaines scènes, des frôlants même le cocasse.
C’était délicieux.
J’avais l’impression d’entendre une de mes amies me narrer des moments gênants, ou lire ses Sms écris en urgence sous le coup de l’émotion (Charlène, spéciale dédicace Mdj).
Alors, on s’attache (Et on s’emprisonne, avec une flèche… Pardon.).
Et comme je vous l’ai dit, des surprises arrivent. Certaines plus grosses que d’autres. Et on se dit, wouah, cette histoire parait si réelle, c’est presque troublant. On en vient à y croire, comme à une autobiographie.
Les ellipses accentuent cette impression, celle du temps qui passe où l’on fait rapidement le bilan de ce qui a changé, de ce qui nous a fait grandir.
J’ai conscience de ne pas être très précise, c’est simplement que je vous lire mes sensations comme j’ai pu les ressentir, et comme je les vis encore en ce moment, où j’écris ces lignes.
A la fin, j’étais troublée, bouleversée.
Car ce roman venait d’entrer dans la catégorie des romans qui m’ont marqué, et j’ai actuellement un goût de gratitude qui revient.
Gratitude envers l’auteur tout d’abord, qui a si gentiment envoyé son roman dans ma boite mail.
Gratitude envers son génie ensuite, celui d’avoir crée une histoire plus vraie que nature.
Et Gratitude envers cette même nature, qu’il a su garder dans ses personnages et qui les rend si réels, si plausibles, si humains.
Merci.
C’était une découverte, et je n’ai qu’un regret, ne pas avoir une édition papier où je pourrais retenir le numéros des pages qui m’ont particulièrement marqué
Je tenais à vous mettre un extrait, espérant qu’il vous plaise autant qu’il m’a parlé.
Je dépose une touche de fauve au milieu d’un aplat gris Payne. Je monte mes couleurs. Des gammes lumineuses qui accordent la vie. Pour le tracé, tout est fini. Des variations dans le geste. Des nuances dans l’intention. Je sais exactement où je vais. Au bout de mes doigts, le subtil est illimité, à condition de savoir comment l’aborder. À l’aide d’un large spalter, je gifle le lin, pour le maudire comme la peste. Puis vient une caresse du pinceau avec spleen et tendresse. Parfois à l’excès, souvent à l’instinct. Emporté par l’élan créatif, transcendé par l’exécution, je vibre. Son portrait, je le peins.
Ah oui, c’est vrai que d’habitude je note.
Pour le coup, c’est un exercice difficile, car ce roman ne peut se ranger à mes yeux dans aucune des catégories, encore moins dans celles que j’ai l’habitude de lire. (Encore une fois, no comparaison, je note le livre pour ce qu’il est, dans son style, dans son entièreté) . Mais le thème était si géant, si bien traité, les choses si bien ficelées. J’ai vraiment aimé cette lecture.
Allez, j’essaie : 17/20. Et dire que j’ai failli passer à côté ! Un excellent roman. Une sublime histoire. Et c’est pour moi un hymne à la vie.
Merci Livraddict, et merci, merci, à Matthieu Biasotto.
Bonne lecture, et à soon pour une newvelle chronique, my livrovores,
Fang-Wide.