Résumé :
Trouver cent mille dollars en billets de banque dans une maison vide… un rêve ! C’est celui que vit Ray Atlee. Son père vient de mourir, son frère n’est pas encore arrivé dans la demeure familiale; il est seul face à l’argent. Mais très vite, Ray découvre que ces sacs poubelle qu’il traîne partout derrière lui sont porteurs de mort. La question devient vitale : pourquoi son père, un juge honnête et pauvre, avait-il chez lui une telle fortune ? John Grisham continue, livre après livre, de démonter les rouages les moins reluisants de la machine juridique américaine et jette aujourd’hui un éclairage implacable sur les procès en nom collectif. Normalement destinés à rendre justice aux victimes des abus d’un mercantilisme cynique, ces procès peuvent se changer en curée, et leurs protagonistes en loups assoiffés de sang… ou plutôt de dollars. Un « page turner » intelligent, qui appuie là où ça fait mal.
Mon avis :
J’ai beaucoup aimé cette histoire qui est assez prenante et bien construite. Les chapitres relativement courts permettent une bonne progression de l’histoire, qui tourne autour de l’enquête que mène Ray Atlee pour connaitre l’origine de l’argent. C’est lors de cette enquête que Grisham nous présente un avocat, French, et sa « spécialité » : les procès en nom collectif. On voit bien lors de cette présentation que Grisham dénonce ce système dont certains avocats profitent pour s’enrichir (ceux qui, comme French, font leur beurre sur le malheur des autres). De plus, l’histoire est ponctuée par de nombreuses anecdotes ce qui la rend intéressante car ces anecdotes présentent le protagoniste sous différents jours. La conclusion du livre est en revanche totalement inattendu car la personne qui traquait Ray Atlee est la dernière personne à laquelle on s’attendait, et l’on s’aperçoit des vices de l’argent et à quoi il peut mener au dernier chapitre. Cette conclusion, quoi qu’il en soit, laisse à réfléchir mais ne laisse en aucun cas indifférent.
Ma note : 8/10
Merci d’avance.