Sur la route de Jack Kerouac

Résumé :

« Un gars de l’Ouest, de la race solaire, tel était Dean. Ma tante avait beau me mettre en garde contre les histoires que j’aurais avec lui, j’allais entendre l’appel d’une vie neuve, voir un horizon neuf, me fier à tout ça en pleine jeunesse ; et si je devais avoir quelques ennuis, si même Dean devait ne plus vouloir de moi pour copain et me laisser tomber, comme il le ferait plus tard, crevant de faim sur un trottoir ou sur un lit d’hôpital, qu’est-ce que cela pouvait me foutre ?… Quelque part sur le chemin je savais qu’il y aurait des filles, des visions, tout, quoi ; quelque part sur le chemin on me tendrait la perle rare ».

Avis :

Sur la route est la description de l’Amérique d’après-guerre et de la beat génération, une génération de jeunes gens rejetant le passé et le futur, vivant l’instant présent et se livrant à tous les excès.

Ce roman quasi-autobiographique relate les aventures de deux amis sur les routes américaines ; ils voyagent en stop, logent chez ceux qui les acceptent, partagent les femmes et l’alcool et rencontrent une foule de personnages, tous plus extravagants les uns que les autres.

L’histoire est relatée par Sal Paradise, un ancien combattant tentant d’écrire son premier roman, qui incarne en réalité Jack Kerouac lui-même. Sa rencontre avec Dean Moriarty, ancien pensionnaire des maisons de correction, se proclamant poète, va l’entraîner dans une folle cavalcade. Fasciné par Dean, Sal le suit à travers tous les Etats-Unis, de New-York à San Francisco, en passant par Denver. Il va, au cours de ce voyage, tisser des liens amicaux, tomber amoureux, vivre de grandes désillusions. Ce voyage au travers du territoire américain est une véritable quête, la quête d’un idéal de vie.

Ce roman est très intéressant, même si le style de l’auteur est parfois un peu déroutant. Le récit comporte quelques longueurs et les très nombreuses références à la culture américaine des années 40 engendrent quelques problèmes de compréhension. De même, l’extravagance du personnage de Dean Moriarty, poussée à l’extrême, est parfois un peu dérangeante.

J’ai cependant aimé ce livre car il est une véritable plongée dans la vie américaine des années 40. Sa lecture m’a rappelé « Le rêve le plus doux », de Doris Lessing, et « Les Chroniques de San Francisco » d’Armistead Maupin, même si, dans ce dernier cas, il ne s’agit pas de la même période.

Rejoindre la conversation

1 commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.