Le bonheur sur ordonnance de Barbara Abel

Résumé (4ème de couverture)

A priori il y a pire qu’un médecin vous prescrivant une cure de bonheur-thérapie, non ? Sauf que le cas de Méline est un chouia plus complexe : elle explose à la moindre contrariété, tyrannise et exaspère son entourage ! Après des examens poussés, son médecin – un brin déconfit tout de même – lui annonce que ses pétages de plomb façon Hulk cachent une bien étrange maladie. Un mal inconnu au bataillon, une sorte de cancer qui s’attaque au gène du bonheur et la tuera faute de traitement adéquat. Or, de traitement, il n’en existe qu’un seul : être heureuse. Désormais, pour Méline, le bonheur n’est rien de plus qu’une question de vie ou de mort. Malgré les cours de rigologie intensifs, la thérapie par les
couleurs, le shopping, le shoot à l’orgasme et autres psychothérapies, le chemin du bonheur est semé d’embûches avec une telle épée de Damoclès au-dessus de la tête. Surtout quand on a décidé de cacher la vérité à sa famille et surtout quand la famille en question est composée d’une ado rebelle, d’un petit garnement, et d’un mari légèrement paumé lui-même… Et si Méline était tout simplement en train de tout faire pour être malheureuse ? Une comédie romantique irrésistible qui rappellera à tout un chacun que, maladie imaginaire ou non, la quête du bonheur est pour tous une lutte au quotidien !
Mon avis

« Le bonheur sur ordonnance »…rien que le titre donne à réfléchir. Peut-on réellement trouver le bonheur par le biais de la médecine ? Le malheur, quant à lui, doit-il être considéré comme une maladie ? Heureusement (ou pas), la dimension philosophique n’est que sous- jacente car il s’agit plutôt d’un roman que l’on pourrait classer dans la rubrique chick-litt.
Effectivement, outre le problème « médical » qu’est son cancer du gène H qui ne lui laisse pas d’autre choix que d’être heureuse, notre héroïne, Méline, est une femme comme les autres à laquelle nous, la gente féminine, pouvons
facilement nous identifier.
Son problème : elle n’a aucun contrôle sur ses excès de colère ce qui, d’une part, donne lieu à des scènes hilarantes (de grossièreté) et d’autre part, sert dans une certaine mesure d’exutoire au lecteur. Ainsi, le fait qu’elle ose insulter son patron (et qu’elle dise tout haut ce que l’on pense souvent tout bas dans notre propre vie) peut avoir des effets thérapeutiques pour nous, lecteurs. Si, si, je vous assure !
En bref, je dirais que ceci est un roman plein de légèreté en dépit d’un sujet délicat de départ à savoir le cancer…Il a totalement répondu aux attentes que j’avais formulées en observant le titre et la couverture (c’est très souvent ainsi que je procède pour choisir mes lectures). Je pense donc me lancer prochainement dans la lecture d’un autre roman de Barbara Abel dont j’aime beaucoup le style d’écriture.

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