Avant propos
Je tiens tout d’abord à remercier LIVRADDICT et les Editions MICHEL LAFON de m’avoir permis de découvrir ce livre grâce au partenariat mis en place.
Le 21 décembre 2012, jour du solstice d’hiver, le calendrier maya achèvera son 13e cycle, et l’humanité sera détruite. Seul le décryptage d’un code millénaire pourrait empêcher la catastrophe.
Julius Gabriel, un archéologue renommé, a consacré sa vie au déchiffrement de cette prédiction. Après sa mort, son fils, Michael, seul connaisseur des travaux paternels, est interné de force dans un hôpital psychiatrique.
Or le temps presse car le 8 septembre 2012, un peu plus de trois mois avant la date prophétique, un alignement galactique rare se produit, entraînant des phénomènes cataclysmiques dans le golfe du Mexique. Est-ce le début de la fin des Temps ?
Michael est le dernier espoir pour changer le destin du monde. Afin de sauver la planète, il devra fuir l’asile dans lequel il est tenu à l’écart depuis onze ans pour se rendre dans les temples mexicains et égyptiens, ainsi que dans le désert de Nazca, où se cachent de précieux indices. Mais n’est-il pas déjà trop tard ?
Mon avis
Le thème abordé dans ce roman de science fiction est on ne peut plus actuel puisque nous approchons à grands pas de cette date fatidique du 21 décembre 2012 ! J’ai souhaité participer à ce partenariat car cette histoire de prophétie me fait pas mal réfléchir et je me suis dit que de se lancer dans la lecture de ce thriller était une façon assez originale de se documenter sur le sujet.
Pour ceux qui l’ignorent, ce roman est déjà paru en 2001 sous le titre Le Serpent de l’Apocalypse et renferme le tome 1 de la prophétie. J’ai trouvé ce premier tome très (trop) dense autant au niveau de l’écriture que du contenu. N’ayant pas d’acquis scientifiques ni archéologiques, certains passages un peu longuets sur le sujet m’ont posé quelques difficultés de compréhension.
Certains détails sont donnés de manière très directe et peuvent parfois heurter les âmes sensibles…
Cependant, cette volonté de réalisme apporte beaucoup à l’intrigue générale car contrairement à de nombreux romans de science fiction, celui-ci reste (si l’on fait preuve d’une certaine ouverture d’esprit néanmoins) ancré dans le réel et le possible. C’est quelque part ce qui m’a glacé le sang et c’est ce que je recherche à la lecture d’un thriller !
Concernant les personnages, les principaux protagonistes sont Michael Gabriel et Dominique Vasquez ainsi que Julius Gabriel, le père de Michael, par le biais de son journal. A leurs côtés vont passer plus ou moins furtivement une ribambelle de personnages secondaires. A mon avis, Steve Alten a délibérément fait le choix de ne pas mettre en avant ces personnages mais plutôt la Nature et
ses lois, ce qui, ma foi, ne manque pas d’originalité et colle parfaitement à la philosophie du roman.
Pour conclure, je cherchais en lisant ce livre à retrouver l’ambiance des films américains dit « catastrophe » avec son lot de frissons et de grand spectacle. J’ai été comblée sur ce point mais je tiens tout de même à ajouter un bémol concernant la longueur et la densité des explications scientifiques et politiques dans lesquelles je me suis égarée à plusieurs reprises…