Celui qui n’a de nom que celui qu’il entend, par Dorothée Wierez

Ce livre m’a été offert par les éditions Baudelaire dans le cadre d’un partenariat avec Livraddict; je les remercie avant tout pour cette découverte que je vous présente.

Résumé :

Découvrez les aventures merveilleuses de Celui qui n’a de nom que celui qu’il entend. Au travers d’un dédale d’obstacles, notre héros se révélera-t-il le sauveur tant attendu de la grande prophétie ? Un simple personnage aux prises avec un destin capricieux ? Ou le témoin vivant de la quête du Savoir, dont chaque étape est une nouvelle initiation ?

Mêlant ingénuité des images et poésie, ce conte vous permettra de suivre pas à pas ce héros fabuleux, qui n’a de loi que celle dictée par son cœur. Grâce à lui, vous voyagerez au cœur d’un univers peuplé de créatures féeriques et fascinantes.


Mon avis :

La lecture de ce livre laisse un certain trouble derrière elle, l’impression d’avoir appris quelque chose et de l’avoir oublié aussitôt, ou peut-être de ne pas en avoir saisi toute la portée. Plus qu’une histoire, c’est un mélange de poésie et de conte qui s’offre à nous, illustré à chaque page par un dessin étrange, imprécis, qui ne représente pas toujours quelque chose de connu. D’ailleurs, c’est bien l’inconnu qui trône du début à la fin, depuis les noms de lieux étranges jusqu’aux épreuves surréelles que le héros accomplit. Un inconnu un peu trop dense peut-être, qui empêche de se plonger pleinement dans l’histoire, mais sans doute est-ce l’un des effets recherchés.

Ce livre est présenté comme un récit « jeunesse » mais j’imagine difficilement à quel public il s’adresse ; probablement pas aux enfants, qui auront autant de mal à retenir qu’à apprécier le lyrisme des phrases, et sans doute pas aux adolescents, à qui un livre de conte illustré ne provoquera pas beaucoup d’intérêt. Sans doute que les fans de poésie y trouveront leur compte, ainsi que les artistes en manque d’inspiration, mais le bref voyage qu’il offre ne me semble pas à la hauteur pour captiver un vaste public.

Les illustrations sont un peu brouillons, toujours imprécises et loin des proportions habituelles. Comme les mots, elles partent dans toutes les directions, s’inventent de nouveaux contours et se répètent encore et toujours, parfois magiques et parfois lassantes. Même si l’ambiance est voulue, le manque de couleur refroidit un peu la lecture, et les planches par moment trop simplistes apportent peu à la lecture. Des créatures plus précises auxquelles s’identifier auraient peut-être été un plus pour se plonger un peu mieux dans la lecture.

On final, la morale reste très vaporeuse, le schéma de quêtes en série manque d’action et on se perd parmi les noms, que ce soit des lieux ou des personnages. L’impression générale reste floue et même si la lecture est agréable, on regrette de ne pas ressentir d’émotion plus forte.

Ma note : 5/10

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