Première chronique pour un roman Kingien de grande envergure qui nous emmène dans la ville de Désolation (Nevada). Une ville devenue déserte voire classée ville fantôme depuis que son bien aimé shérif Collie Entragian en a assassiné tous les habitants.
C’est ce que va découvrir et subir une poignée d’automobilistes circulant sur l’autoroute 50 (qui se trouve à proximité de la ville) sous le courroux du flic fou dans ce huit clos à l’échelle d’une ville.
On retrouve une fois de plus la lutte entre le bien et le mal qui nous avait transportés dans l’univers du Fléau quelques années auparavant. Un combat ancestral mené d’un côté par un petit groupe de survivants guidé par David un enfant-messie face à Collie Entragian possédé par Tak, une divinité maléfique échappée de la mine locale commandant aux araignées, scorpions, vautours où encore coyotes de la faune locale…
Sorti à la même période que les Régulateurs (un roman que S.King a écrit sous le pseudonyme de Richard Bachman que je vous conseille également), Désolation est un thriller fantastique haletant au travers duquel le suspense est écoulé et distillé comme le temps à travers un sablier : des moments critiques comme incertains qui opèrent comme une certaine magie nous empêchant de refermer le livre.
Un pari réussi pour le maître de l’épouvante qui nous démontre une fois de plus sont talent au travers cette œuvre épique. Avides des ouvrages de l’auteur où à la recherche d’une première lecture chacun y trouvera son compte et passera j’en suis sur un très bon moment.