13 balles dans la peau, David Wellington

Résumé (4e de couverture):
Selon les rapports officiels, tous les vampires sont morts. Un agent fédéral nommé Arkeley a trucidé le dernier dans les années 1980 à l’issue d’un combat qui a failli lui coûter la vie. Pourtant, lorsque Laura Caxton, de la police d’État, appelle des renforts en pleine nuit à la suite d’un contrôle de routine qui a mal tourné, le FBI décide de tirer Arkeley de sa retraite. Il est en effet le seul à savoir qu’un vampire a survécu: une femme, qui croupit dans un asile abandonné. Elle est conservée dans un état de faiblesse permanent, mais Arkeley la soupçonne de manigancer le retour en force des damnés. Lui aussi attend ce moment pour en finir une fois pour toutes. Et comme Caxton va vite s’en rendre compte, ils n’affrontent pas des créatures d’opérette, mais de véritables machines à tuer.

Avis :

J’ai lu ce livre parce que je me suis inscrite à la LC du tome 3 sur Livraddict. Et pour une fois, j’ai souhaité lire les livres dans leur ordre chonologique. Je me suis inscrite sur cette LC parce que la saga s’intitule « vampire story ». Etant une lectrice assidue de bit-lit je m’en réjouissais d’avance.

J’ai donc été déroutée au début du livre. En effet, nulle question ici de bit-lit. « Ces vampires-là sont des monstres, des vrais » comme le stipule par ailleurs la 4e de couverture. Ils y côtoient allègrement des demi-morts, et se réjouissent à l’idée de vous transmettre la malédiction qui est la condition sine qua  non pour que vous accédiez à l’immortalité. Chez Milady il est d’ailleurs classé dans la collection « Terreur ».

Le livre est structuré en 5 parties. Chacune d’entre elles porte un nom, celui d’un vampire. La première partie correspond à la retranscription par l’agent Jameson Arkeley, d’évènements qui se sont déroulés en 1983. Cette partie est la génèse de l’histoire que nous découvrons par la suite.

Une fois passées les trente premières pages, j’ai réussi à faire abstraction du côté gore de l’histoire qui m’avait dérangé au début. L’intrigue est prenante et très bien construite. L’action foisonne tout au long du livre. Les personnages principaux sont fouillés, tant au niveau des agents qui mènent l’enquête que des vampires. Wellington réinvente d’ailleurs le mythe vampirique. Certes ils continuent de dormir dans les cercueils en plein jour mais ils s’y trouvent plutôt à l’état de soupe sanglante. Les vampires sont clairement dépeints comme les abominations qu’ils sont.  Avec eux, les « recettes » traditionnelles à la Bram Stoker ne fonctionnent pas. C’est ce qu’apprend à ses dépens Laura Caxton, un agent de la patrouille routière collaborant à l’enquête menée par Arkeley, qui se trouve être le dernier chasseur de vampires.

J’ai regrettée plusieurs fois d’être interrompue dans ma lecture par les notes du traducteur. Celles-ci font fréquemment mention d’éléments qui n’apportent rien à l’histoire voire que tout un chacun est en mesure de comprendre par lui-même.   J’ai donc décidé par la suite d’arrêter d’en tenir compte.

En voici quelques exemples:

« Elle se rendit à Reading, dans un endroit réputé pour leurs cheesesteaks ».

NdT: sandwich chaud à la viande de boeuf non hachée et au fromage.

« Sur ses flancs, sa marque de fabrique était peinte en lettres noires: Ditch Witch ».

NdT: Sorcière des fossés.

Cette mention est relative à un engin des travaux publics que va utiliser Laura Caxton dans sa lutte contre un des vampires.

Bilan :

Une lecture horrifique très plaisante finalement. Je lirai très volontiers les tomes suivants qui sont déjà dans ma PAL.

N.B :

Pour rappel une lecture commune du tome 3 est prévue sur Livraddict le 1er Novembre. N’hésitez pas à nous rejoindre.

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