Les gros livres ne me font pas peur des l’instant que je suis prise dans l’histoire.
J’aime quand il y a des tas de descriptions » pour remplir les pages « , qui nous permettent de nous transporter dans un autre siecle, un autre pays, d’autres coutumes …
J’aime quand l’auteur entre dans le personnage, le raconte physiquement et moralement, lui donne un caractere si particulier qui fait que le lecteur s’y attachera ou pas, mais qui ne le laissera pas indifferent.
J’aime quand il y a des mots inusuels, de vieilles structures grammaticales dans les dialogues qui font voyager dans le temps.
Dans ce registre de livres, j’y classe Emile Zola, Guy de Maupassant, Honore de Balzac …
Je me suis dit, je n’ai jamais lu Charles Dickens, c’est un auteur celebre qui je pense, entre dans cette categorie. Je vais lire une de ses oeuvres, mais un roman moins connu qu’Oliver Twist ou David Copperfield. Alors, par hasard j’ai choisi Le Magasin d’Antiquites.
Cette histoire se deroule en partie a Londres et nous fait voyager a travers une partie de l’Angleterre du 19eme siecle.
Elle est racontee par une tierce personne qui n’a pas de liens avec les personnages ni d’influence sur le deroulement des evenements. Cet homme nous la raconte de son point de vue de spectateur.
C’est une histoire d’amour tendre entre un grand-pere et sa petite fille orpheline, qui habitent ensemble dans le magasin d’antiquites tenu par le vieil homme. Ils decident de s’enfuir pour qu’ils ne soient pas separes, apres leur expulsion de la boutique et la maladie soudaine du vieillard.
Cette maladie va chambouler leurs roles respectifs car le grand-pere tombe en etat d’enfance, ce qui va les mener a biens des desagrements. C’est alors la fillette qui prend tout en charge, dirige et soutien son grand-pere dans leur vagabondage. A ce moment de l’histoire, nous partons sur les routes avec eux.
Mais il y a les autres, ceux qui sont restes en ville. Le jeune Kit, apprenti du veil homme, qui habite avec sa mere veuve et ses deux jeunes freres ; Les deux familles sont attachees l’une a l’autre. Et Quilp, l’ignoble, le machiavelique, tant physiquement que moralement.
Kit et Quilp sont a la recherche des deux pelerins, le premier pour leur offrir l’hospitalite, le second pour s’accaparer la fortune presumee du vieillard.
C’est alors une succession de hasards et de rencontres avec des personnages plus ou moins charismatiques.
Alors …
Des descriptions, il y en a.
Des personnages de caractere, il y en a.
Des gentils a qui l’on s’attache, des mechants que l’on deteste, il y en a.
Des vieux mots et formules langagieres, il y en a aussi.
Mais, malheureusement je n’ai pas accroche a l’histoire, je n’ai pas ete transportee. Elle est pourtant pleine de tendresse et de sensibilite, avec de vraies valeurs telles que l’amour, l’amitie, l’entre-aide.
J’ai trouve ce voyage lonnng et n’avais qu’une hate, qu’il se termine, tant pour moi que pour la fillette.
Du coup je me demande si toutes les oeuvres de Dickens sont du même style, et a moins qu’un témoignage judicieux ne me convainc et me conseille un de ses romans, je ne pense pas que j’en relirai d’autres.
(Thalia) Je ne sais pas si le livre que je vais te suggérer serait du même style ou non car je n’en ai lu qu’un de lui … et c’était Un chant de Noel.
On l’avait pour un Book Club sur Livraddict. Et pour beaucoup de personnes, si je me souviens bien c’était une belle découverte qui avait donné envie de découvrir d’autres titres de l’auteur. Je fais partie de ces gens-là. 🙂
Bonjour Thalia, merci de me faire partager ta lecture » positive » d’une oeuvre de Dickens, on m’a aussi suggere David Copperfield, si l’occasion se presente, je me laisserai peut-etre tentee 😉