Titre : Le cri du corps mourant
Auteur : Marcel Audiard
Résumé :
François, dix ans, est kidnappé. Sa sœur Puce, quatorze ans, flanquée de quatre camarades de classe, mène l’enquête en parallèle de la police.
• Les ados : collégiens trublions et fouineurs qu’on ne souhaite pas à son pire ennemi. Petit problème avec l’autorité.
• Les flics : brouillons et goguenards. Gros problèmes d’autorité.
• Les truands : fins de race. Nostalgiques du milieu d’antan. Les zéros sont fatigués et les putes ne sont plus ce qu’elles étaient.
• Paris 18e, quatrième personnage de l’histoire. Pérégrinations à flanc de Montmartre.
De l’Audiard troisième génération en Marcel et grand braquet.
Avis :
Un titre très accrocheur qui reflète un côté sombre et tyrannique. Une couverture très simple et profonde de noirceur… Tous paraient pour le mieux parfait pour un thriller qui se respecte… Mais il y a plusieurs côtés négatifs qui ont fait que, j’ai plus ou moins apprécié cette lecture.
Dès le départ, on suit Puce, une petite fille de quatorze ans, malade…
Petit point à préciser : l’auteur nous lâche directement dans un environnement, as très bien décris, mais au contraire va faire des pavée et des pavée de description inutile sur tous les fais et geste de Puce … « A 15h … A 16h tapante …. A 16h20 … » Toute ces lignes auraient pu être mieux utilisées pour permettre à l’auteur de mieux s’identifier à la situation. Je n’ai donc pas pu rentrer « Directement » dans le bain… Mais j’ai tout de même continué la lecture pour creuser en profondeur les talents de l’écrivain …
On suit donc le cours de la lecture …
Puce va chercher son petit frère à la sortie de l’école, mais s’aperçoit que celui-ci n’y est pas… Son père est venu le chercher, lui a-t-on dit. Elle avertit donc au plus vite sa mère …
Encore un point à préciser :
Que fille de quatorze ans s’inquiète pour son frère et part à sa recherche, je comprends tout à fait … Mais que sa mère s’enfiche totalement, c’est difficile à gérer. Mais c’est peut-être ce qu’à voulus faire l’auteur ?
Bref, la lecture s’enchaine, mais sans plus. Pas de réel rebondissement. Un langage non approprié, des pavées qui ne servent pas à grand-chose. J’aurais préféré que l’auteur se concentre sur la disparition du petit frère, qu’il nous raconte plus en détails les ressentis des différents protagonistes.
P.s : Je trouve que l’auteur a beaucoup de culot de dire « On a le droit de dire et d’écrire n’importe quoi, mais pas de le faire n’importe quoi. », étant donné que c’est un nouvel auteur et au vu de la qualité de ce roman.