Demain est un autre jour de Lori Nelson Spielman

Résumé :

Qu’avez-vous fait de vos rêves de jeunesse ?
À la mort de sa mère, Brett Bohlinger pense qu’elle va hériter de l’empire de cosmétique familial.

Mais, à sa grande surprise, elle ne reçoit qu’un vieux papier jauni et chiffonné : la liste des choses qu’elle voulait vivre, rédigée lorsqu’elle avait 14 ans. Pour toucher sa part d’héritage, elle aura un an pour réaliser tous les objectifs de cette life list… Mais la Brett d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec la jeune fille de l’époque, et ses rêves d’adultes sont bien différents.

Enseigner ? Elle n’a aucune envie d’abandonner son salaire confortable pour batailler avec des enfants rebelles. Un bébé ? Cela fait longtemps qu’elle y a renoncé, et de toute façon Andrew, son petit ami avocat, n’en veut pas. Entamer une vraie relation avec un père trop distant ? Les circonstances ne s’y prêtent guère. Tomber amoureuse ? C’est déjà fait, grâce à Andrew, à moins que…

Chronique :

Bien que ce ne soit pas mon genre de prédilection (entre chick-lit, romance et feel good book) j’ai apprécié cette lecture bourrée d’humour et d’émotions. Brett l’héroïne est attachante sans être mièvre, les personnages secondaires sont aussi très bien dépeints : ses frères et ses belles-soeurs, le psy, ses élèves et les membres du foyer, Andrew le petit ami, sa défunte mère et surtout Midar l’avocat et Herbert qui sont tout à fait craquants. L’écriture est très fluide et addictive même, nous entraînant page après page à accompagner Brett à la poursuite de ses rêves d’ado. Si le dénouement est prévisible dès le début, d’improbables rebondissements et d’invraisemblables coïncidences s’enchaînent et nous tiennent en haleine.

Le seul bémol (sans doute inhérent à ce type de livre) réside dans le manque total de réalisme et de crédibilité : j’ai du mal à imaginer qu’une mère aimante puisse infliger une telle épreuve à sa fille et soit persuadée de faire son bonheur avec une liste aussi puérile (laquelle d’entre nous n’a jamais rêvé à l’enfance ou l’adolescence de posséder un cheval, d’être instit, de rencontrer le prince charmant ?). Et à l’instar de Voltaire  je lui reprocherai que « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ».

En conclusion ce fut une lecture très divertissante et pleine d’optimisme, qui peut nous amener à réfléchir sur nos réels objectifs dans notre propre vie.

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