Résumé : Mélie, soixante-douze ans, vit seule à la campagne. Pour la première fois, sa petite-fille, Clara, vient passer les grandes vacances chez elle. La veille de son arrivée, Mélie apprend qu’elle a un problème de santé… Elle verra ça plus tard. La priorité, c’est sa Clarinette chérie ! Durant tout l’été (le dernier ?), Mélie décide de fabriquer des souvenirs à Clara. Des rigolos. Comme regarder pousser les bambous en écoutant La Traviata, chanter sous la pluie des chansons de Nougaro, goûter les mauvaises herbes qui poussent le long des chemins. Il y a aussi le vieux Marcel, qui va apprendre à Clara à faire de la mécanique… Et puis, comme la vie est vraiment dingue parfois, il y a Mélie qui va enfin rencontrer le grand amour… Cent cinquante ans à eux deux ? Mais quand on aime, on ne compte pas !
Avis :
J’ai eu un vrai coup de cœur pour ce livre qui est véritablement une bouffée d’air pur.
A la lecture du quatrième de couverture je m’attendais à une histoire un peu triste, pleine de mélancolie et de nostalgie de cette grand-mère qui préfère ignorer ses examens médicaux pour profiter de la visite de sa petite-fille Clara et lui créer de beaux souvenirs de vacances.
A la place j’ai plongé avec un grand plaisir dans une histoire légère et pleine de vie, avec des personnages pétillants et drôles à la fois.
On découvre Mélie dans son petit coin de campagne avec tout son entourage, des personnages ayant tous une personnalité et des caractères bien différents et qui vont devenir très rapidement attachants. On se trouve tour à tour à la place de chacun d’entre eux et on les voit s’épanouir le temps d’un été en étant ensembles. Ils se révèlent les eux aux autres et découvrent ce qu’est être heureux, tout simplement.
L’écriture est simple, le ton est léger, mais pourtant chargé d’émotions. Les chapitres sont très courts et donnent un rythme entraînant au récit. Avec des mots simples, l’auteur réussit le pari de faire ressurgir chez le lecteur des souvenirs de vacances, des souvenirs de famille.
On ne peut que sourire en lisant ces pages, où l’on passe d’un personnage à l’autre, et même d’un objet à un autre ! On est Mélie, mais également sa petite fille Clara, sa fille Fanette, son ami Marcel, son médecin Gérard…à travers leurs souvenirs, leurs découvertes.
Je remercie vivement les éditions du Livre de Poche et Livr@ddict pour ce partenariat qui m’a permis de découvrir un livre qui donne le sourire mais également un auteur, Barbara Constantine, que j’ai aujourd’hui envie de mieux connaitre.