Résumé : Ce livre est un recueil de nouvelles, il en compte exactement huit. On y découvre Conan le Cimmérien dans différents combats, souvent pour sauver l’honneur d’une femme. On le voit évoluer dans différents contrée du royaume créé par Robert E. Howard. Tantôt il combattra pour sauver sa propre vie ou bien celle de peronnes auxquelles il tient ou qui lui plaisent. Je resterai assez vague quant au contenu, de peur de faire des spoilers à tout bout de bras.
Mon avis: Lorsque le partenariat avec les éditions Milady a été publié sur Livraddict, j’ai longuement hésité à me proposer pour le chroniquer. J’avais beaucoup d’à prioris sur l’histoire, pourtant, je n’avais jamais rien lu dessus ni même vu le film avec Arnold Schwarzenegger. Il me semblait que le mot « barbare » dans le titre du film allait forcément aller de paire avec combats insipides. Et puis, je me suis dit que ce serait une bonne chose de me faire ma propore opinion. Je ne regrette pas !
Le livre qui m’a été envoyé, se compose de huit nouvelles toutes plus différentes les unes que les autres mais toutes, mettant en scène le fabuleux Conan. Elles sont assez courtes (au maximum une centaine de pages) mais rythmées. La nouvelle couverture est sympathique, les couleurs sont chaudes et l’image permet de confronter le physique qu’on imagine en lisant les nouvelles et celui qui nous est présenté par l’illustrateur.
Commençons donc… La première chose qui m’a frappée c’est que, même après avoir lu une cinquantaine de pages et donc presque deux nouvelles, je ne savais pratiquement rien de ce fameux cimmérien. En effet, on s’attend à une histoire, comme toujours, une histoire qui ferait état de son passé, son enfane…bref ! Les explications sur son corps si agile, sur sa façon innée de se battre et peut-être quelles sont ses failles. Bien sûr, le but est de nous faire découvrir un héros mais pour s’attacher à lui, on aurait tendance à vouloir l’humaniser le plus possible. Malgré cela, Conan sait se faire aimer de son public et on finit par oublier qu’on ne connait que sa façon de mener un combat.
Howard, dans ce livre, réussit une chose incroyable. Il décrit des champs de bataille, des corps meurtris, des tirs à l’arc, des combats d’épée et malgré toutes les sauvageries dont sont capables les hommes des différents peuple, la poésie et la magie opèrent. Les phrases sont riches en vocabulaire de guerre mais tout autant en un vocabulaire plus soutenu, plus imagé. Je crois que c’est la grande force de ce recueil. De plus, à chaque début de nouvelle ou presque, un poème ou une chanson sont présentés.
Ce roman fantastique, comme beaucoup de ses acolytes, met en scène des peuples inconnus, des lieux inventés, des Dieux adulés. Pourtant, qu’on se souvienne de tous les noms ou pas, l’histoire est très abordable, de nouvelle en nouvelle. J’imagine que si on lit l’intégral des récits d’Howard sur Conan, on finira par se rappeler de la mythologie créée par l’auteur mais ça n’est pas obligatoire.
Je terminerai par dire que ma nouvelle préférée se nomme : « Une sorcière viendra au monde ». Dans cet écrit, on fait la connaissance d’une nouvelle jeune femme – les femmes sont mises à l’honneur dans le livre – reine d’un royaume qui retrouve sa sœur jumelle qu’elle pensait disparue. Les retrouvailles ne seront pas forcément joyeuses mais en tout cas intéressantes. Ce qui m’a plu c’est la description de la reine et de la scène qui suit, dans laquelle le royaume change de pouvoir. A ce moment du récit, la description très visuelle m’a permis de vraiment retranscrire dans mon esprit ce que j’imaginais.
En conclusion, un bon roman fantastique et épique à se procurer !