Quatrième de couverture :
Alina a été recrutée par l’Armée pour accompagner les Grisha, de puissants magiciens qui luttent contre le brouillard maléfique qui déchire le pays. Quand son ami d’enfance frôle la mort lors de ce raid, Alina doit affronter ses peurs et sa destinée… Le monde des Grisha est dangereux et les pièges nombreux. A qui Alina pourra-t-elle accorder sa confiance, alors que la seule personne sur laquelle elle pouvait compter n’est plus en mesure de l’aider ?
Ma lecture :
Après avoir lu les sept tomes d’Harry Potter (un vrai plaisir de lecture) et m’être farci les quatre tomes de Twilight (une vraie plaie de lecture), je sais que la littérature de la fantasy peut côtoyer le meilleur comme le pire. C’est donc plein d’appréhension que je me lance dans le tome premier de Grisha, curieusement sous-titré Les Orphelins du royaume (ce n’est pas l’information capitale du livre selon moi et je trouve donc ce titre plutôt mal choisi).
Bref, passons. De prime abord, on peut dire que je ne suis pas séduit… Les idées sont honteusement pompées sur Harry Potter : Alina est plus ou moins une sorcière – voire l’élue qui peut sauver le monde de la Ravka – elle a une cicatrice, elle refuse d’avoir la robe (ici un kefta) noire et préfère la bleue pour fait comme les copines (ça vous rappelle pas un certain Harry avec une cicatrice au front qui contredit un certain Choixpeau magique ça, non ?). Mais ce n’est pas le plus grave. Non, ce qui est plus embêtant, c’est que, pendant une bonne partie du bouquin, je ne comprends rien à ce que l’auteur me raconte. Je comprends bien qu’il y a différents corps de métiers parmi les Grisha mais je ne sais pas à quoi ils servent concrètement. Chaque corps de métier est affublé d’une couleur mais je ne parviens pas à associer la couleur avec le job en question… bref, une incompréhension totale qu’il va falloir surmonter pour poursuivre la lecture… Finalement, après coup, je me rends compte que ce n’est pas bien grave car le nombre de personnages capitaux du roman peut se compter sur les doigts d’une seule main (Alina, Mal, Genya, le Darkling et sa mère). Alina étant, bien sûr, le personnage central et dégageant à peu près autant de charisme qu’une endive au jambon mal cuite (telle Bella dans Twilight). De même que pour Bella, d’ailleurs, j’ai dû me coltiner les scènes, heureusement courtes, d’un érotisme débridé quand le Darkling dans un premier temps, puis Mal par la suite, embrassent follement, langoureusement et sauvagement ladite héroïne…
Bref, je dois avouer que je ne pense vraiment pas rentrer dans la cible destinée pour ce livre même si, je l’admets, les cinquante dernières pages m’ont paru plus digestes, plus enlevées, sans pour autant me donner l’envie de poursuivre la lecture de l’éventuel tome deux.
Enfin, un petit conseil pour les traducteurs, par pitié, évitez d’user et d’abuser du passé simple parce que les phrases du type « Nous nous levâmes et nous repliâmes la tente avant de reprendre notre chemin. Nous engageâmes la conversation… » non, c’est plus possible, c’est indigeste, c’est illisible.
Je suis malgré tout très content d’avoir participé à ce deuxième partenariat et remercie chaleureusement les éditions Castelmore ainsi que le site livraddict et sa très sérieuse team pour l’organisation de cette opération.