Titre : Le Feu de Shiva
Auteur : Suzanne Fisher Staples
Titre original : Shiva’s Fire
Traducteur : Isabelle de Couliboeuf (Anglais)
Éditeur : Gallimard
Date de publication : 2003
Nombre de pages : 284
*Quatrième de couverture*
Le jour où un cyclone dévaste Anandanagar, un village du sud de l’Inde, naît une petite fille remarquable. Parvati grandit entourée de l’hostilité des villageois, persuadés qu’elle a des pouvoirs, surnaturels. Les pas de danse de la jeune fille semblent provoquer des événements étranges. Seule, sa mère, courageuse, croit infailliblement en elle. Parvati n’a qu’un rêve : danser comme le dieu Shiva dans son anneau de flammes, danser pour faire vivre l’âme du monde. Un grand maître de danse indienne découvre ses talents, et l’invite à Madras où elle se plie à un programme rigoureux d’étude et de discipline. Mais une rencontre avec un garçon exceptionnel va faire basculer sa vie. Pour choisir sa destinée, Parvati devra affronter superstitions, inégalités sociales et préjugés…
*Mon avis*
Destiné à un public adolescent (collection Scripto), j’ai trouvé que la lecture de ce livre n’était pas si aisée que cela… A moi, qui connait l’Inde un minimum, il m’a semblé que le sujet était très pointu, pour ne pas dire marginal : la vie d’une devadasi, autrement dit d’une servante de (d’un) dieu. Difficile de s’identifier au personnage de Parvati, dont toutes les pensées sont tournées vers Shiva et qui, dès son plus jeune âge, ne pense qu’à danser pour lui et par lui, chose bien incompréhensible pour nous… Toutefois, sa rencontre avec Rama, le fils du rajah, la rend plus humaine et plus sensible aux préoccupations des jeunes filles de son âge. Je conseillerais donc ce roman avant tout au féru(e)s de danse plus qu’aux passionnés de l’Inde.
Cette plongée dans un monde inconnu n’est cependant pas sans intérêt… Le roman permet ainsi de découvrir la danse classique indienne à travers le long et rigoureux apprentissage du Bharata Natyam suivi par Parvati. Nombre de sujets sous-jacents à la société et à la culture indiennes sont également présents : les relations complexes au sein de la famille et de la socitété indiennes, l’acceptation voire la résignation de tout un chacun face à son « destin », la vie amoureuse quasi-inexistante avant le mariage, la dévotion et le culte voués aux dieux, le poids des superstitions et de la tradition dans la vie quotidienne,…
En résumé, Le Feu de Shiva est un roman qui mérite d’être découvert pour son côté atypique en littérature jeunesse…
J’ai beaucoup aimé cette lecture. Le début est triste mais nous donne envi de continuer pour connaitre la résolution du problème. Le thème principal du livre est la danse. Il parle également de culture. Le livre devient passionnant et c’est pour cela que je le recommande.
J’ai lu ce roman quand j’étais ado, j’ai littéralement adoré, tant pour la découverte de l’Inde que pour l’hommage à la danse. Je le relirai volontiers !