Dans le futur, les nations ont aboli les guerres et la misère. Mais à quel prix ? Gouvernés par un ordinateur géant, les hommes sont – à l’aide d’un traitement hormonal mensuel adéquat – uniformisés, privés de toute pensée originale. Dans un univers où il n’existe que quatre prénoms différents pour chaque sexe, le jeune Li RM35M4419 va hériter de son grand-père d’un étrange cadeau : un surnom, Copeau. Ce sera le début pour lui d’une odyssée qui va l’amener d’abord à s’accepter en tant qu’individu, puis à la révolte. Il n’est heureusement pas seul, d’autres ont décidé de se rebeller. Mais seront-ils assez forts pour lutter contre Uni, le super-cerveau informatique de cette humanité déshumanisée ?
Avis
Il s’agit du deuxième livre choisi dans le cadre du challenge « Je vide ma bibliothèque ». Il avait intégré ma PAL il y a très longtemps et une fois ma lecture achevée j’ai regretté de ne pas l’avoir lu avant car je l’ai tout simplement adoré.
Dans la lignée de 1984 et Du meilleur des mondes (qui font tous les deux partie de la liste de mes dix livres préférés) Ira Levin nous livre le récit d’un monde terrifiant, où l’uniformité est la règle. Les sentiments et émotions sont canalisés au moyen de l’injection de substances chimiques, le libre arbitre a été complètement aboli et la personnalité de chaque être humain a été minutieusement gommée. Même les caractéristiques physiques de chacun ont disparus.
Dans ce monde où tout est mis en œuvre pour que chacun soit heureux, de manière complètement artificiel, nous suivons l’évolution de Li, alias Copeau, de son enfance au côté d’un grand-père qui tente de lui faire comprendre la réalité de son monde, jusqu’à sa rencontre avec d’autres marginaux. Tout cela l’amène peu à peu à se révolter.
Copeau est un personnage extrêmement attachant qui, tout comme le Winston de George Orwell, tente de toutes ses forces de lutter contre un ennemi invisible surpuissant. Sa désillusion au moment de la découverte de la réalité de ce qui l’entoure est poignante et émouvante.
Un bonheur insoutenable fait partie des livres qui marque les esprits et qui fait réfléchir sur l’évolution de l’espèce humaine.
Il paraît que c’est un chef-d’oeuvre ce livre. Je l’ai acheté en anglais il y a quelques mois et je sais d’avance que je me ferai plaisir à le lire 🙂
Tu n’avances pas le mot mais pour ceux que ça déciderait : ciel, c’est une dystopie. :p