Titre : La fiancée américaine
Auteur : Éric Dupont
Éditeur : Éditions marchands de feuilles
Genre : saga familiale
2012, 558 pages
La fiancée américaine, c’est un siècle d’histoire dans la vie de la famille Lamontage, originaire de Rivière-du-Loup, au Québec. C’est le récit des aventures de Madeleine Lamontagne, reine d’un empire alimentaire; celui de ses parents, l’homme fort Louis « Cheval » Lamontagne et Irène; de ses grands-parents, le beau Louis-Benjamin Lamontagne et Madeleine L’Américaine; de ses fils, Michel le chanteur d’opéra et Gabriel le globe-trotter; de la mystérieuse Madga; de toute une panoplie de personnages colorés et dignes représentants de leur époque.
Le souffle narratif de Dupont n’est pas sans rappeler celui de García Márquez – avec toutes les qualités que cela sous-entend, du moins pour moi! L’histoire est bien racontée, complexe juste au bon degré pour être pleinement satisfaisante. On suit avec plaisir les ramifications de cette histoire, lesquelles se recoupent pour nous révéler peu à peu des faits qu’on n’avait pas devinés.
Le voyage est long (557 pages), ce qui a tout pour satisfaire les amateurs de sagas historiques, mais aussi – et surtout – divertissant. Le point faible de ce roman est à mon avis sa partie épistolaire – mais je dois avouer ici que je n’ai jamais aimé le genre épistolaire. Arrivé à cette partie du roman, qui commence environ à sa moitié, l’intrigue s’essouffle un peu, à mon humble avis. Mais c’est trop tard, on est déjà accroc… et on termine tout de même avec intérêt, sans l’ombre d’un regret. (Dites-vous que cette partie épistolaire n’est que l’une des nombreuses facettes de ce roman!)
Posologie : dose massive, surtout en début de lecture, pour s’imprégner de cet univers et s’y retrouver. À lire pour le dépaysement et le plaisir d’une grande histoire bien racontée!