La femme dans le miroir, Thanh-Van Tran-Nhut

Ce livre a été lu dans le cadre d’un partenariat avec les éditions Robert Laffont.
Merci à elles de m’avoir permis de le découvrir.

Présentation de l’éditeur :

Comment une femme du XVIIe siècle a-t-elle pu servir de modèle à un peintre du XXe ? C’est la question que se pose Adrien, hanté par la mort récente de sa femme, en reconnaissant sur une toile contemporaine le visage qui se reflète dans le miroir d’une vanité peinte trois siècles plus tôt. D’où vient que cette beauté a traversé le temps comme si des artistes n’avaient jamais cessé de l’aimer ? Devenu malgré lui l’acteur d’une aventure née sous le pinceau d’un maître hollandais, il entreprend une inquiétante enquête où l’histoire des pigments et la magie des alchimistes l’entraînent hors du domaine de la raison et lui ouvrent des portes inattendues. Aidé par un chercheur lunatique et un thanatopracteur savant, il plonge dans les mystères des passions amoureuses peut-être aussi subtils que ceux de la pierre philosophale, promesse de longue vie. Mais sur le point de percer le secret des tableaux, il comprend soudain que rien dans cette histoire n’est dû au hasard et que les véritables enjeux de cette énigme dépassent le fantasme d’un idéal de beauté.


Mon avis :

J’ai choisi ce livre, car la présentation de l’éditeur et la couverture me faisaient envie.

L’enquête policière dans le monde de l’art me semblait pleine de promesses.

J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire…
Difficile de comprendre où l’auteure veut nous emmener. Pendant la moitié du livre, je n’ai pas compris l’intérêt d’avoir parlé du récent veuvage du protagoniste. Pour moi, ça n’apportait rien à l’histoire en elle-même, au contraire, ça la ralentissait même au point de ne pas susciter l’envie d’aller plus loin.

La mise en route est longue, très longue, trop longue… Même si les explications artistiques (l’explication de Memento mori par exemple) mettent en appétit et aident à prendre notre mal en patience, je suis restée sur ma faim. Un peu comme si on avait juste eu l’introduction sans avoir la suite… et on retrouve la même chose quand il est question d’alchimie. On se retrouve avec une quantité de données en un minimum de mots et du coup, ça devient imbuvable.
J’ai envie de comparer ce livre avec le premier tome de Le Cercle du Phénix : Les aventures de Cassandra Jamiston, à la différence que là tout ce qui concerne l’alchimie est très détaillé, parfois trop. Grâce à ce livre, les explications succinctes d’alchimie de La femme dans le miroir ont été suffisantes pour moi, mais j’ai peur que beaucoup de personnes passent à côté….

L’enquête en elle-même a quelque chose de passionnant. Les techniques d’expertise des tableaux sont très prenantes. J’ai attendu comme le héros, les résultats des analyses chimiques des pigments tout comme je suis restée perplexe sur la découverte de ce qu’il y avait derrière le tableau… On se demande où l’on va, on tâtonne comme Adrien, on se casse les dents avec lui quand tout ne va pas comme il faut, etc.

Malgré tout, il manque quelque chose pour faire de ce livre un chef-d’œuvre. Il y a un déséquilibre certain au niveau de l’histoire. Il faut la moitié du livre pour être au cœur de l’énigme puis tout va très (trop) vite. C’est dommage !

Je reste marquée par cette lecture. Nous sommes aujourd’hui à deux jours de l’anniversaire de mon fils aîné qui nous a quitté le jour de sa naissance.
Il y a quelque chose de vraiment troublant à arriver au dénouement de cette enquête maintenant…
Je ne peux en dire plus pour ne pas dévoiler l’histoire, mais ceux qui liront ce livre, comprendront ce que j’essaie de dire à mots cachés ici.

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1 commentaire

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  1. Merci pour cette critique. Je l’ai parcourue en diagonale parce que ce livre attend ma lecture très prochainement… Mais je sais déjà qu’il faudra être patiente au début, je suis prévenue grâce à toi 🙂