Juste avant le bonheur :
Auteur : Agnès Ledig
Édition : Albin Michel
Pages : 327
Résumé :
Cela fait longtemps que Julie ne croit plus aux contes de fées. Caissière dans un supermarché, elle élève seule son petit Lulu,unique rayon de soleil d’une vie difficile. Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui sourire . Ému par leur situation, une homme les invite dans sa maison du bord de mer, en Bretagne. Tant de générosité après des années de galère : Julie reste méfiante, elle n’a pas l’habitude. Mais pour Lulu, pour voir la mer et faire des châteaux de sable, elle pourrait bien saisir cette main qui se tend…
Mon avis :
Découverte totale de cette auteur. J’ai beaucoup (et pendant longtemps) entendu parler de ce livre. Sur Youtube, sur les blogs…
C’est l’histoire d’une jeune femme, Julie, qui élève seul son fils Lulu. Elle travaille dans un supermarché et ne roule pas sur l’or. On ne peut pas dire qu’elle mène une vie bien heureuse.
Mais la rencontre d’un homme, dont la situation de Julie et de son fils l’a touché, va peut être bouleverser les choses. Il leur offre la possibilité d’aller en Bretagne et de voir la mer.. Le rêve du petit Lulu (et un peu de Julie aussi).
Une histoire bouleversante, qui ne laisse pas indifférent. Les personnages ont tous leurs défauts et leurs qualités mais on s’attache tellement à eux et ça des le début. Je n’avais pas envie de terminer ma lecture, je voulais que ça continue encore et encore. A travers ce livre on passe par toutes les émotions, le suspens, la tristesse, la joie, la peine, l’amour et le rire. Et encore je dois en oublier.
Ce livre donne une belle leçon de vie et c’est la première fois que je mets des petits post-it pour marquer les pages qui m’ont touchées, et où il y a de belles citations. Je vais d’ailleurs en citer une (qui est un peu longue) qui m’a particulièrement touchée.
« -La vie s’apparente à la mer. Il y a le bruit des vagues, quand elles s’abattent sur la plage, et puis le silence d’après, quand elles se retirent. Deux mouvements qui se croisent et s’entrecoupent sans discontinuer. L’un est rapide, violent, l’autre est doux et lent. Vous aimeriez vous retirer, dans le même silence des vagues, partir discrètement, vous faire oublier de la vie. Mais d’autres vagues arrivent, et arriveront encore et toujours. Parce que c’est ça, la vie… C’est le mouvement, c’est le rythme, le fracas parfois, durant la tempête, et le doux clapotis quand tout est calme. Mais le clapotis quand même . Un bord de mer n’est jamais silencieux, jamais. La vie non plus, ni la vôtre, ni la mienne. Il y a les grains de sable exposés aux remous et ceux protégés en haut de la plage. Lesquels envier ? Ce n’est pas avec le sable d’en haut, sec et lisse, que l’on construit les châteaux de sable, c’est avec celui qui fraye avec les vagues car ses particules sont coalescentes. Vous arriverez à reconstruire votre château de vie, parce que la tempête vous a rendue solide. Et ce château, vous le construirez avec des grains qui vous ressemblent, qui ont aussi les déferlantes de la vie, parce qu’avec eux, le ciment est solide. »
Voilà ce qui m’a le plus touchée, j’espère que ça vous donnera envie de le lire si ce n’est toujours pas fait.