Fitz est un night-clubber invétéré, dragueur et également dealer à la petite semaine. Rien ne le prédisposait à mener une enquête policière. C’est sans compter son ex, commissaire de police, en difficulté face à un serial-killer et qui a besoin de son expertise de la nuit parisienne.
Les cadavres de jeunes femmes, affreusement torturées s’accumulent. Elles n’ont pour unique lien que de fréquenter les boîtes de nuits parisiennes. Il faudra quelqu’un de ce monde pour débrouiller les fils de l’enquête.
Citation :
– Bon, tu m’as dit que tu avais des ennuis, et c’est vrai que tu n’as pas l’air dans ton assiette. Qu’est-ce qu’il se passe ?
— C’est une histoire de drogue ? T’as les flics aux trousses ? Des trafiquants ? T’as pas honoré un deal ? renchérit Moussah avec sa belle voix de basse.
— T’as baisé la mauvaise fille ? T’es tombé sur une femme mariée ? Tu t’es embrouillé avec un videur ?
— Tu t’es chopé une MST ? Le virus maudit ?
Je secouai la tête devant toutes leurs hypothèses. À les entendre, c’était un miracle que je sois encore en vie avec tous les risques qui me pendaient au nez.
Avis :
L’auteur est amoureux de Paris et nous communique sa passion. Au travers de son anti-héros, parisien jusqu’au bout des ongles, on se promène dans les rues de Paname (surtout la nuit), la ville lumière prend vit sous nos yeux, entre les lignes. Un livre qui nous plonge dans l’ambiance des folles nuits parisiennes.
Le livre est aussi plaisant à lire par l’humour décalé de son personnage principal, plus anti-héros que héros. « Gentil » dealer, amateur de femmes et de jeux vidéos, ayant horreur de la violence, le voilà enquêteur malgré lui. On rit de ses frasques, de ses remarques sur le monde qui l’entoure.
Mais, les Talons Haut est d’abord à mi-chemin entre le roman policier et le thriller. L’intrigue est peut-être un poil linéaire, mais on s’y trouve néanmoins emporté. On frisonne avec le héros, lorsqu’il comprend qu’il a quitté le gentil monde « bisounours » de ses nuits de clubbers et que sa vie, celle de ses amis est en danger. Jusqu’au final, glaçant, surprenant…