Mémé dans les orties d’Aurélie Valognes

Meme dans les ortiesMerci aux éditions Michel Lafon et à Livraddict pour la lecture de Mémé dans les orties.

Présentations de l’éditeur :

Ferdinand Brun est atypique. Le genre de vieux monsieur qui boude la vie et s’ennuie à (ne pas) mourir. Tel un parasite, il occupe ses journées en planifiant les pires coups possible qui pourraient nuire et agacer son voisinage. Il suffit d’un nœud qui se relâche et laisse partir son seul compagnon de vie, Daisy sa chienne, pour que tout s’écroule. Quand Juliette, une fillette de dix ans, et Béatrice, la plus geek des grands-mères, forcent littéralement sa porte pour entrer dans sa vie, Ferdinand va être contraint de se métamorphoser et de sortir de sa chrysalide, découvrant qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à vivre. Mémé dans les orties suit les tribulations hilarantes d’un octogénaire atypique, en proie à des difficultés relationnelles, particulièrement avec les femmes qu’il côtoie. UN ROMAN PLEIN DE VIE, QUI SE LIT LE SOURIRE AUX LEVRES DU DEBUT A LA FIN

Mon avis :

Mémé dans les orties est un livre facile à lire qui s’inscrit dans la tradition des désormais classiques Feel-good books : un vieillard aigri et isolé s’apprête à connaître une épiphanie grâce à sa rencontre improbable avec deux voisines : une super-mamie et une petite fille de dix ans. Evidemment, autant le dire tout de suite, tout est bien qui finit bien et même encore mieux. La petite fille est Marraine la Bonne Fée, et le vrai Méchant, la vilaine concierge Mme Suarez, de sorte que Ferdinand n’a aucune difficulté à passer du statut de crapaud à celui de prince charmant.

Ca se lit vite, mais tous les rebondissements sont prévisibles, les personnages sont vraiment invraisemblables, en particulier celui de Juliette. Le style est un peu pauvre, il ne présente pas de difficulté majeure si l’on passe outre les tournures de phrase un peu bancales et les coquilles que l’on rencontre ça et là, mais il n’a pas davantage d’intérêt. Lorsque j’avais neuf ans, j’étais abonnée à Je bouquine, chaque numéro comportait une sorte de roman court, une leçon de vie tournant autour de la découverte de l’autre. Ces récits étaient, dans mon souvenir, comparables pour le fond et meilleurs pour la forme que Mémé dans les orties. Mais qu’on se rassure, la lecture de ce livre ne prend pas plus d’une heure et demie.

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