Un jeu interdit de L.J. Smith

Avant propos

Je tiens tout d’abord à remercier LIVRADDICT et les Editions MICHEL LAFON de m’avoir permis de découvrir ce livre grâce au partenariat mis en place.

Résumé

Jenny a toujours mené une vie de rêve : des parents aimants, plein d’amis, et l’opportunité de faire tout ce qu’elle veut. Afin d’organiser la fête d’anniversaire la plus éblouissante de l’année pour son amoureux, elle décide d’offrir à ses invités une aventure dont ils se souviendront. Dans le nouveau magasin d’un quartier obscur, l’énigmatique vendeur aux yeux bleus la dirige immédiatement vers « le Jeu », une expérience unique…

Alors qu’elle construit le plateau avec ses camarades, Jenny en comprend, trop tard, les véritables règles. Ils vont devoir franchir une par une les pièces d’une demeure maléfique, affrontant au cours de ce voyage infernal leurs pires cauchemars. S’ils n’y parviennent pas avant l’aube, ils resteront emprisonnés dans la maison pour toujours.

Rester maître du jeu ou perdre la vie…

Mon avis

Tout d’abord, il est difficile de ne pas craquer devant cette sublime couverture qui donne un avant goût du roman. Selon moi, elle dépeint la rupture entre deux mondes: le réel où se situe la jeune fille et le monde obscur du jeu représenté par la sombre fenêtre derrière laquelle se tient un jeune homme au regard effrayant.

Il s’agit bien là d’un jeu comme l’indique le titre du roman. L.J Smith joue avec ses personnages mais elle prend également plaisir à faire voyager le lecteur grâce à de nombreuses références culturelles.

Par exemple, on ne peut dès le départ ignorer le clin d’œil à Jumanji, l’auteure reprenant l’idée qu’un jeu de plateau puisse faire basculer les personnages dans un monde parallèle à la fois séduisant et effrayant. Autre exemple avec la maison de poupée qui prend vie soudainement et emprisonnent ainsi les personnages.

Il suffit d’une cinquantaine de pages avant d’entrer dans le vif du sujet, ce qui donne un bon rythme dès le départ – chose rare dans les romans aussi épais. Toujours par rapport au rythme, j’approuve le choix de la trilogie puisque le fait que le récit soit divisé en trois parties donne du souffle aux mésaventures de Jenny. Cela dit, il est clair que le troisième tome reste le plus dynamique à mes yeux car il décrit l’affrontement final.

De plus, j’ai vraiment aimé la personnalité de Jenny ainsi que la profondeur de ses cauchemars. J’ai trouvé le style de L.J Smith fluide et plaisant – ce qui a son importance étant donné l’épaisseur du roman.

En conclusion, je dirai que ce roman est assez différent des autres livres de L.J Smith mais tout aussi intéressant. Tout en restant dans le surnaturel, l’auteure a su encore une fois me faire voyager et m’échapper de mon quotidien, ce qui finalement est pour moi le but principal de la lecture.

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