Japp Andrea H.
La Dame sans terre / 4 : le Combat des ombres
Livre de poche (2009)
4e de couverture
1306. Agnès de Souarcy a épousé le comte Arthus d’Authon et a donné le jour à un fils. Mais, depuis deux ans que la jeune Clémence a disparu, elle ne pense qu’à la retrouver… Et ses tourments ne sont pas achevés. Le camerlingue Honorius Benedetti et Aude de Neyrat poursuivent leur complot pour mettre un terme à la lignée d’Agnès. Si elle a pu échapper aux griffes de l’Inquisition, c’est désormais Arthus, son époux, qui tombe entre les mains de ses bourreaux…
Mon avis
Quelle surprise en me promenant à la librairie de découvrir un 4e tome à une série que je croyais complète !
Evidemment, je n’ai pas pu résister, car la conclusion des aventures d’Agnès de Souarcy et de Clément/Clémence m’avait laissé un petit goût d’inachevé. Que devenait la Quête ? Que faisait-on de la prophétie ? Le chevalier de Leone allait-il aboutir et retrouver Clément ? Agnès de Souarcy allait-elle revoir sa fille et le sang de grâce se perpétuer ? La conspiration du camerlingue Benedetti allait-elle faire de nouvelles victimes ?
Autant de questions que l’efficace résumé des 3 premiers tomes ouvrant ce nouvel opus m’a rapidement remises en mémoire.
Quelques centaines de pages et quelques heures de lecture plus loin, la chute m’a paru assez… abrupte. Andrea Japp aurait-elle voulu se débarrasser d’une série à laquelle elle avait pensé mettre un point final longtemps auparavant qu’elle n’aurait pas fait autrement.
C’est toujours aussi bien écrit, c’est toujours une fenêtre ouverte sur un Moyen-Âge haut en couleur, l’héroïne est toujours aussi attachante, mais j’avoue que j’ai trouvé l’intrigue presque simplette et un peu « tourne en rond ». L’abondance de définitions des termes anciens, que j’avais appréciée dans les précédents tomes, m’a presque gênée. Paradoxalement, les questions que je me posais précédemment n’ont pas toutes trouvé de réponse, mais après avoir relu les 3 premiers tomes, par acquit de conscience, j’en ai conclu que c’était aussi bien comme ça.
pour le Challenge Polars historiques (4/6) – encore que, à la réflexion, ce dernier tome ne m’a pas donné l’impression d’être une enquête policière à proprement parler.