Veronika décide de mourir de Paulo Coelho

Véronika est jeune, jolie, elle a un métier raisonnable, un petit appartement et quelques amis avec qui elle fréquente les bars. Mais elle n’est pas heureuse. Un soir, chez elle, Véronika prend plusieurs somnifères. Véronika décide de mourir.
Quelques jours plus tard, elle se réveille dans un hôpital psychiatrique où on lui apprend que son cœur n’a pas supporter le choque. Il ne lui reste plus que quelques jours à vivre. Mais, voilà, à force d’attendre la mort, elle pourrait bien trouver un intérêt à la vie…

Il y a parfois des histoires qui nous marquent, nous bouleverse. Celle-ci en est une pour moi.
Véronika est une jeune fille comme tant d’autres dont on ne sait pas grand-chose finalement. Paulo Coelho n’approfondie pas vraiment le personnage mais il évoque plutôt des sentiments universels. Tout cela fait que l’on n’a aucun mal à s’identifier à cette femme et à ses rêves.
Au cours de l’histoire, on ne s’intéresse pas qu’à elle mais aussi aux autres personnages de l’hôpital dont elle va affecter, malgré elle, le destin. Il y a ce médecin, aux pratiques peu courantes et pas loin d’être aussi fou que ses patients ; Maria, une ancienne avocate guérie de sa névrose depuis longtemps mais qui n’ose plus affronter l’extérieur ; et Eduard, un jeune homme qui ne parle plus.

Ce roman évoque plusieurs thèmes autour de la mort : le suicide, les EMI (expériences de mort imminente), les croyances… Mais aussi et surtout la folie ! Et ce que j’ai adoré, c’est cette façon de dire que la folie est subjective. Pour être plus claire : « La vérité c’est ce que croit la majorité » (je n’ai pas pris de notes, c’est peut-être pas la phrase exacte mais le sens est là). J’ai envie de dire, on est tous le fou de quelqu’un.
Avec ce livre, on apprend à accepter cette folie en nous et à l’assumer puisque finalement c’est ce qui nous rend unique.

Maintenant, un petit mot sur le film. Comme dans toutes adaptations, il y des petits changements qui n’affectent pas l’histoire mais la simplifie quand même. Du coup, ayant enchaîné le livre et le film, j’ai été moins touchée par ce dernier à cause de ça. En revanche la fin de l’histoire m’a semblé plus intense avec les images. Le jeu des acteurs était très bon. Sarah Michelle Gellar est toujours aussi excellente, mais là je manque d’objectivité !

Cette histoire m’a offert un moment fort et ça m’a fait du bien. Elle donne envie de vivre pleinement…

Je l’ai lu pour une lecture commune organisé par moi-même et pour le challenge 26 livres – 26 auteurs.

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4 commentaires

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  1. Je voudrais rajouter aussi que malgré la thématique très psychologique. Ce livre n’est pas compliqué à lire. C’est important à dire parce que souvent c’est un peu du chinois, là pas du tout.

  2. « Avec ce livre, on apprend à accepter cette folie en nous et à l’assumer puisque finalement c’est ce qui nous rend unique. »
    C’est justement le point du livre que j’ai retenus le plus après l’avoir finis.
    Je ne crois pas avoir déjà lus un livre avec des thématiques aussi intéressantes.