Répondant à l’invitation du conte Dracula qui prépare son prochain voyage en Angleterre, Jonathan Harker découvre à son arrivée dans les Carpates un pays mystérieux. Un pays aux forêts ténébreuses et aux montagnes menaçantes. Un pays peuplé de loups dont les habitants se signent au nom de Dracula. Malgré la bienveillance de son hôte, le jeune clerc ne peut qu’éprouver une angoisse grandissante. Ce comte, qui contrôle son courrier et verrouille les portes de son château, ne se reflète pas dans les miroirs et se déplace sur les murs en défiant les lois de l’apesanteur…
Jonathan Harker dois se rendre à la terrifiante évidence : il est prisonnier d’un homme qui n’est pas un homme. Et qui partira bientôt hanter les nuits de Londres…
Mon avis :
Avant de commencer mon billet, il faut d’abord que je vous dise que les livres qui sont écrits au 19ème siècle ne sont pas mes lectures préférées. Je trouve que les auteurs mettent des pages et des pages à planter un décor, sont beaucoup dans la description. Enfin tous ceux que j’ai lus. Et franchement je ne suis pas une adepte, je m’ennuie un peu dans ce genre littéraire.
En ce qui concerne Dracula, cela est vrai par moment. Bram Stoker s’attarde sur des détails et du coup je trouve qu’il passe à côté de certaines choses. Par exemple, j’aurais aimé avoir le point de vue du Comte à un moment donné, en savoir peut être un peu plus sur lui.
Dans ce livre on suit l’histoire de quatre personnages à travers leurs journaux intimes, des coupures de presse, de leurs correspondances, à savoir :
– Jonathan Harker : Un clerc qui va en transylvanie rencontrer Dracula pour conclure l’achat d’une maison en Angleterre. Mais il va tomber dans un piège et en revenir changé.
– Mina Murray : La fiancée de Jonathan : une femme douce, à l’écoute des autres, volontaire, forte. On tombe vite sous son charme. Elle va traverser de dures épreuves.
– Lucy Westenra : La meilleure amie de Mina. Elles sont comme deux sœurs, se connaissent depuis toujours. Elle non plus ne va pas être épargnée par le Comte Dracula.
– John Seward : Un des soupirants de Lucy, docteur dans un hôpital psychiatrique, qui avec l’aide de son mentor le docteur Van Helsing, va essayer d’aider au mieux les victimes du Comte.
Bien sûr, il y a d’autres personnages intéressants comme : Arthur Holmwood, Quincey P.Morris, Renfield… Mais je vous laisse découvrir leurs histoires sinon mon avis serait trop long.
Au début, je dois reconnaître que passer d’un journal à un autre me coupait dans mon élan de lecture, plus d’une fois j’ai failli arrêter. Mais par la suite, je me suis rendue compte que le récit de l’un complétait le récit d’un autre etc…, on comprenait mieux certaines choses, tout se mettait en place. Donc j’ai continué ma lecture et je ne le regrette pas.
Je ne connaissais pas la première histoire de Dracula, bien sûr Dracula je savais qui c’était, les vampires aussi, mais cette histoire non.
Elle est vraiment à la base de tous les récits de vampires qui sortent aujourd’hui (avec plus ou moins de variantes).
Malgré des passages que j’ai trouvé trop longs, il y a vraiment des moments surprenants où j’ai retenu ma respiration en attendant la suite, ou plus d’une fois j’ai sursauté face à un évènement, même si je dois dire que j’ai eu quelques désillusions au sujet de ce cher Comte, mais rien de grave.
Dans l’ensemble j’ai passé un agréable moment mais je n’ai pas été transportée.
Ce livre compte pour mon challenge Fang’s addict organisée par Choukette
je l’ai dans mapal moi aussi j’aimerais découvrir l’histoire de base, je trouve a première l’idée des journaux intimes sympa, j’ai hâte de le découvrir en tout cas, merci pour ton avis 🙂
Merci Vladkergan pour ton commentaire, et tu as entièrement raison quant à l’origine de ce genre littéraire, j’aurais du être plus modérée dans mes propos. La prochaine fois je ferais plus attention.
Tes arguments se tiennent quant au point vu du comte mais j’aurais trouvé le livre plus complet si à un moment donné on lui aurait donné la parole.
Comme quoi les goûts et les couleurs ne se partagent pas. En tout cas merci.
Tu sais Thalia, en faisant mes notes plus d’une fois j’ai mis un « c » à Stoker !
(Thalia) Le c a une tendance à s’intercaler partout le méchant! :p
A noter que ce livre est en effet un des fondateurs du mythe littéraire vampirique, mais qu’il faut lui adjoindre le Carmilla de Le Fanu et le Vampire de Polidori. Quant à l’absence du point de vu du comte, c’est un effet volontaire de l’auteur, qui est aussi une des forces de l’ouvrage : montrer la créature telle qu’elle est vue par le commun des mortels, avec tout ce que cela suppose comme subjectivité, notamment au niveau de la perception de l’autre.
Je trouve pour ma part que ce livre, et ceux de son époque, ont souvent bien plus de charme que la littérature récente, qui perd en pouvoir d’évocation et se consacre bien trop à l’action, au détriment de la crédibilité qu’il est bon de donner à la psychologie de ses personnages ou à un univers.
Ma chronique du Dracula de Bram Stoker (qui s’écrit sans c).
(Thalia) Merci de signaler la faute. C’est moi qui l’ai faite, pas Everbook 😉