Résumé: Entre les mois d’août et novembre 1888, au moins sept femmes furent assassinées à Londres dans le quartier de Whitechapel. La nature effroyable de ces meurtres provoqua la panique et la terreur dans l’East End, et donna naissance au surnom qui allait devenir synonyme de serial Biller Jack l’Eventreur. Pendant cent quinze ans, ces meurtres ont constitué une des plus grandes énigmes criminelles du monde. C’est lors d’une visite à Scotland Yard, en mai 2001, que Patricia Cornwell s’est intéressée à » l’affaire » Jack l’Éventreur et à la personnalité ambiguë et inquiétante de Walter Sickert, un peintre impressionniste britannique célèbre à la fin du XIXe siècle. Très vite, elle a eu l’intime conviction que Sickert et l’Eventreur ne faisaient qu’un. Après avoir mis en piste les plus fins enquêteurs et experts en médecine légale, l’auteur nous livre les résultats de son enquête et, comme un véritable témoin à charge, présente ses preuves. Grâce à sa connaissance des enquêtes criminelles, à l’étendue de sa documentation et à ses talents de romancière, Patricia Cornwell reconstitue l’arrière-plan de cette sinistre affaire l’Angleterre à l’époque victorienne. Patricia Cornwell réussit un véritable thriller, avec une parfaite maîtrise et une conviction sans faille
Biographie de l’auteur: Patricia Daniels est une descendante de Harriet Beecher Stowe, auteur de La Case de l’oncle Tom. Elle est née le 9 juin 1956 à Miami. Alors qu’elle a cinq ans, ses parents divorcent. Sa mère, dépressive depuis lors, la confie au célèbre prêcheur Billy Graham. C’est alors un couple de missionnaires qui la recueille et lui inculque une éducation rigoureuse. Elle rêve de briller au tennis et s’entraîne interminablement. Mais elle doit s’arrêter pour raisons de santé, sujette à des crises de boulimie succédant à une période d’anorexie. Dès l’adolescence, elle écrit des nouvelles, qui mettent en scène des personnages et le monde qui l’entourent, emprunts de violence et de misère. Peu après l’obtention de son diplôme au Davidson College (Caroline du Nord), elle épouse son professeur d’anglais Charles Cornwell le 14 juin 1980. Celui-ci quitte l’enseignement pour devenir pasteur et Patricia commence à écrire une biographie de la femme de Billy Graham. Ils divorcent peu après en 19881.
Elle poursuit toutefois sa carrière de journaliste (dans le journal The Charlotte Observer (en)), se spécialisant dans les faits divers criminels et les armes à feu, pour lesquels elle développe un penchant qui lui restera toujours1.
Puis, elle occupe un poste d’informaticienne à l’Institut médico-légal de Richmond en Virginie. Elle s’inspire alors de la directrice de la morgue pour créer un personnage de roman qu’elle a décidé d’entreprendre : Kay Scarpetta.
Elle écrit trois livres qui sont tous refusés car jugés médiocres. Son premier roman Postmortem, publié en 1990 (après avoir été refusé par 7 éditeurs)2, met en scène Kay Scarpetta, une femme médecin légiste. Ce livre obtient de nombreux prix anglo-saxons du roman policier : le Dagger Award, le Macavity Award, l’Anthony Award et le très envié Edgar Poe Award. En 1992, en France, il obtient le Prix du roman d’aventures.
Dès lors, Patricia Cornwell s’attache à faire vivre de nombreuses aventures à son héroïne mais écrit également une autre série en parallèle mettant en scène Judy Hammer et Andy Brazil.
Mais, tout en connaissant un fort succès, elle est dépressive et se fait aider par le médicament Prozac tout en buvant énormément. En 1993, elle a un accident de voiture et est obligée de suivre une cure de désintoxication. Ses angoisses sont ensuite traitées par le lithium. C’est également dans cette période qu’elle fréquente les bars gays et a sa première liaison homosexuelle. Elle déménage alors à Richmond dans une maison qu’elle transforme en camp retranché, où elle amasse un arsenal domestique et engage une femme garde du corps1.
En 2004, elle épouse Staci Gruber, une neurologue réputée de Harvard. Son état de résidence d’alors, le Massachusetts, autorise en effet les mariages homosexuels.
En octobre 2009, le blog The Daily Beast révèle que le gestionnaire de sa fortune, le cabinet Anchin, lui aurait fait perdre près de 40 millions de dollars.
Mon avis: Je ne connaissais pas cette auteur en tout cas pas son style d’écriture! Je ne pense pas avoir commencé par le plus facile de ses livres étant donné que ce n’est pas un roman mais plutôt un documentaire sur l’enquête menée par l’auteur elle-même sur les meurtres de Whitechapel et sur son tristement célèbre meurtrier Jack l’Eventreur. Je dis célèbre mais malheureusement on ne sait toujours pas qui est l’Eventreur et c’est là qu’intervient Patricia Cornwell en nous donnant une hypothèse soutenue par de nombreuses preuves que ce serait un peintre extrêmement reconnu dans le monde de l’art, Walter Richard Sickert qui aurait commis ces meurtres atroces. Bien sûr cette théorie est critiquée par des partisans d’autres théories.
Cependant c’est intéressant de voir le temps et l’énergie qu’elle y a consacré et ce livre nous rend bien sa persévérance.
De plus, pour quelqu’un qui est passionnée d’histoires comme moi, j’ai aimé découvrir la vie à l’époque victorienne dans les milieux plus que défavorisés, j’en avais des hauts le cœur avec certaines descriptions.
En tout cas, c’est un livre qui m’a beaucoup plu sur pleins de points et la théorie du peintre-tueur est à prendre telle quelle est : une théorie.