Les lueurs du sud de Danielle Steel

Les lueurs du SudLes lueurs du Sud

Auteur : Danielle Steel

Éditions : Pocket

Pages : 404

Résumé : Divorcée d’un époux infidèle, Alexa Hamilton, adjointe au procureur de la ville de New York, élève seule Savannah, sa fille de 17 ans. Alors qu’elle travaille sur une affaire de tueur en série, sa fille reçoit de troublantes lettres de menaces. Inquiète, elle la confie à son ex-mari, en Caroline du Sud. Alexa va devoir mener de front l’un des procès les plus retentissants du pays et affronter un passé qu’elle aurait préféré oublier…

Mon avis :

C’est le premier livre que je lis de cette auteur. Il était depuis pas mal de temps dans ma PAL donc je me suis dis qu’il était peut-être temps de le lire.
En lisant le résumé je pensais me plonger dans un roman policier, un thriller, mais ce ne fut pas du tout le cas.

C’est l’histoire d’Alexa, une femme divorcée qui est adjointe au procureur de New York. Et elle travaille sur une affaire de tueurs en série. Et sa fille commence à recevoir des lettres de menaces. Elle part donc en Caroline du Sud dans la maison de son père pour être en sécurité.

On suit le procès au fil des pages mais ce n’est pas vraiment ça qui occupe tout le livre, ça va surtout être le rapprochement entre le père et la fille et l’affrontement d’un passé douloureux pour Alexa. C’est une histoire touchante mais pour ma part je trouve que le résumé induit en erreur sur le style du livre. Comme je l’ai dit plus haut je m’attendais à un roman policier. Donc je pense que j’aurais plus apprécié ma lecture si je n’aurais pas lu le résumé. Malgré ça, ça reste une lecture agréable mais un peu simple à mon goût.

Ikumen After de Kazuma Kodaka

Ikumen afterOh mon dieu !! Je viens tout juste de finir Ikumen after et c’était de la bombe!!

J’ai adoré de A à Z, c’était super bien écrit. Kazuma Kodaka a une une plume superbe. Elle écrit d’une manière fluide et très accessible même si ce n’est pas à mettre dans toutes les mains.

Je ne lis pas beaucoup de manga mais celui-là a su faire chavirer mon cœur. C’est une intrigue très basique mais tellement tellement mignonne.

Les deux personnages principaux (les adultes) sont trop mignons et les deux autres personnages principaux (les enfants cette fois ci) sont choupis à en mourir. J’ai aussi beaucoup apprécié les dessins, il sont très harmonieux et tellement mignons surtout les enfants ! Je ne le répéterai jamais assez mais les enfants m’ont fait complètement craquer, je lancais des Waww à tout va tellement les dessins d’eux, leurs paroles et leurs petites mimiques me faisais mourir ! Au niveau du thème abordé: l’homosexualité, il était très bien traité et avec beaucoup de bienveillance.

En conclusion, c’est un petit coup de coeur pour moi parce que je trouve le format manga toujours trop court ! Je vous le recommande chaudement ! C’est un merveilleux manga qui vous réchauffera le coeur à coup sûr.

Je remercie énormément Livraddict et les éditions Taifu Comics pour ce partenariat !

Qui es-tu Alaska? de John Green

Qui es-tcu AlaskaQui es-tu Alaska ? :

Auteur : John Green

Éditions : Pôle fiction

Pages : 402

Résumé :

Miles Halter a seize ans mais n’a pas l’impression d’avoir vécu. Assoiffé d’expériences, il quitte le cocon familial pour le campus universitaire : ce sera le lieu de tous les possibles, de toutes les premières fois. Et de sa rencontre avec Alaska. La troublante, l’insaisissable Alaska Young, insoumise et fascinante.

Mon avis :

Après mon immense coup de cœur pour « Nos étoiles contraires » du même auteur, je me suis dis en voyant ce livre, FONCEEEEEE !!

C’est l’histoire de Miles Halter un garçon de seize ans qui décide de quitter la maison de ses parents pour aller dans un campus universitaire. Il veut vivre et découvrir de nouvelles choses. La-bas il va rencontrer Alaska, une fille troublante qu’il veut apprendre à connaître. Tous les deux ainsi que les autres personnages vont vivre des aventures drôle, fun, risquer et tout sa ensemble.

C’est un livre qui nous fait rire par moments et nous rend triste par d’autres. L’histoire est touchante et bouleversante. Les personnages sont tous plus décalés les uns que les autres.
Mais malgré ces points positifs il m’a manqué quelque chose, il m’a manqué une véritable intrigue. Certes il y avait une intrigue mais pour moi, elle n’était pas assez poussée et j’ai trouvé ça un peu long surtout vers la fin. Mais malgré ça, ça reste une agréable lecture, que je conseille, notamment en été pour une lecture sans trop de prise de tête.

Je viens d’Emmanuelle Bayamack-Tam

Je viensRésumé :

Un roman comique qui mouline les sujets qui fâchent, le racisme qui a la vie dure, la vieillesse qui est un naufrage, et les familles que l’on hait. Charonne – personnage récurrent des romans de l’auteur – chamboule l’ordre des choses : ce qui est aussi un crime contre l’humanité. Abandonnée deux fois (par ses parents biologiques puis par ses parents adoptifs), grosse, noire (ou perçue comme telle), Charonne va imposer sa vitalité irrépressible et la force agissante de son amour.
D’abord sur Nelly (la grand-mère) qui raconte sa vie in extremis, entre ressassement et déploration. Et aussi sur Gladys (la mère) qui, parce qu’elle cherche à justifier son incapacité à vivre, produit un discours vindicatif et furibond qui tient souvent du délire. Je viens, c’est la proclamation par Charonne de sa volonté de redresser les torts, de parler contre les lois ineptes, de faire passer sur la maison borgne comme un souffle de bienveillance qui en dissiperait la léthargie et les aigreurs.

Mon avis :

Un roman plein de surprise qui m’a trompé de par sa couverture…
Je m’attendais à quelque chose de préhistorique, qui dépayse, mais j’ai découvert bien plus ..

Un roman qui commence très fort dès le début. On sait dans quoi l’auteur veut nous plonger.
J’ai beaucoup aimé l’écriture d’Emmanuelle Bayamack-Tam. Pour moi, elle a écrit un roman très cru, soutenu, poétique et plein de finesse.
Le lecteur perçoit  la souffrance et la dure vie des personnages.

Le roman est divisé en trois parties, Charonne, une petite fille abandonnée à la naissance qui vie en présence de personne qui ne la désire pas. Nelly, qui repense toujours à son amour décédé et Gladys une enfant pourri gâtée…
Avec ce roman, nous plongeons au sein d’une famille qui n’a rien de banale…
Chaque point de vue permet ainsi au lecteur de percevoir les ressentis, la profondeur des êtres, les incohérences et même parfois, les mensonges…Tout nous est dévoilé dans les moindres détails.

Ce roman a été un formidable moment de lecture, même si je reste quand même un peu sur ma faim. J’aurais aimé que ce roman dure une éternité, tellement on s’accroche à la réalité des personnages. Une lecture tellement enrichissante, qui m’a ouvert les yeux sur le monde et dont je découvrirais les autres romans de l’auteur avec grande joie !

Une lecture qui se dévore en un jour …

Je tiens à remercier Livraddict de m’avoir choisie et les éditions Folio pour cette belle découverte. C’est avec plaisir que je retenterais l’expérience…

Les Traqueurs d’Antoine Bombrun

Les traqueursJ’ai commencé ce livre sans trop savoir à quoi m’attendre. Le résumé en ligne évoquait une histoire se déroulant dans un cadre médiéval, j’ai pensé que ça me sortirait de ma zone de confort, que ce serait intéressant.  Le style de l’auteur est direct et sans fioritures, ici on ne perd pas son temps en descriptions interminables ou en tergiversations. J’ai eu la chance de lire ce livre en partenariat avec les éditions de L’attelage qui m’ont gracieusement offert ce livre ; je tiens à les remercier chaudement à nouveau.

Pendant un moment, cette lecture m’a agacée. Le registre de langage m’a surprise, étant au moment des dialogues souvent familier et parfois grossier, ce à quoi je ne m’attendais pas. Mais les personnages sont des chasseurs de primes, des êtres « marqués » de leurs yeux blancs, bannis de la société. J’imagine qu’il est normal qu’ils ne s’expriment pas comme des enfants de chœur. De plus, le narrateur invisible s’adresse depuis le commencement au personnage principal à la deuxième personne du singulier. Parfois on trouve des remarques désobligeantes, des sous-entendus, que je prenais pour des tentatives de traits d’humour. Je m’énervais de ne pas comprendre qui était ce narrateur.

Shiujih, Rhyunâr et le vieux Thief ont été forcés à vivre en autarcie. Peu à peu, ils ont commencé à voir des pouvoirs magiques apparaître en eux-mêmes ; puis ils ont subi les agressions de monstres, d’ogres, etc. Ils sont arrivés à la conclusion qu’un nécromancien était responsable de leurs mésaventures, et attirait délibérément ces créatures à eux.

Parce que ce n’est pas du tout à un récit historique que nous avons à faire ici, puisqu’on y croise une maison qui peut s’ animer pour se battre, un homme pouvant se changer en bête, un autre pouvant invoquer un gros animal pour l’envoyer se battre à sa place ; et aussi d’autres créatures fantastiques.

Il faut vraiment lire le livre jusqu’au bout pour comprendre que tout a un sens, que la nature des dialogues trouve une justification, que les descriptions de Shiujih ou les commentaires parfois désobligeants envers lui ont une raison d’être. Et surtout que la présence de ce narrateur dont on ne sait pas qui il est trouvera son explication.

J’ai été vraiment séduite par toute la fin du livre, qui est menée avec brio, et ne manque certainement pas d’action. On est baladé de rebondissement en rebondissement, on découvre avec stupeur les secrets qui n’avaient pas été révélés plus tôt au cours du récit. Je recommanderais ce livre aux amateurs d’ aventures et de mystère !