Les grands de Sylvain Prudhomme

Les grandsJ’ai choisi ce livre à l’aveuglette : le résumé me plaisait bien mais je ne connaissais ni l’auteur, ni les thématiques évoquées par le quatrième de couverture. J’ai eu la chance de le recevoir en partenariat avec les éditions Folio, que je remercie encore de tout cœur !

C’est l’histoire d’un groupe de musiciens au sein duquel se vit un drame, qui est la mort soudaine de la chanteuse. Depuis que le décès de Dulce a été annoncé, chacun la pleure et se remémore ses  souvenirs avec elle. Dulce était la compagne de Couto avant d’épouser Gomes, un homme haut placé qui la connaissait à peine mais qui a eu le toupet de lui en faire la demande -il faut croire que les hommes riches n’ont peur de rien !

J’ai apprécié les personnages et la façon dont on entre dans leur vie : directement, sans préambule. L’immersion est immédiate. D’ailleurs dans un premier temps, le style de l’auteur m’a déconcertée. Le récit s’articule autour du processus du deuil : la stupéfaction arrive en premier, puis est suivie par le chagrin (qui constituent bien sûr les réactions classiques).

Couto et les autres membres du groupe Mama Djombo ont tout pour être sympathiques : ce sont des révoltés contre le gouvernement face auquel ils sont de bien trop «  petits poissons ».  Leurs bavardages portent souvent sur la corruption qui les entoure, et les vices d’un système qui maintient au pouvoir les hommes les plus malhonnêtes (cela nous rappelle peut-être quelque chose ?)

Le roman illustre parfaitement la manière dont la musique se trouve au cœur d’une vie, comment elle tisse des liens entre les êtres, des amitiés aussi bien que des amours. Les chansons composées ensemble par les membres du Mama Djombo deviennent comme une sorte de guide dans leur existence, sans compter que leur musique est mythique. Toutes les personnes qu’ils croisent en ont entendu parler, et sont même surpris de rencontrer ceux qui ont participé à cette aventure exceptionnelle du Mama Djombo.

Au cœur de ces pages, on  apprend aussi (entre autres) combien c’est dur d’être loin de chez soi, on y trouve des morceaux de vie. C’est finalement le récit d’un homme qui a perdu la femme qu’il aimait du vivant de celle-ci, même si sa disparition physique met un point final à leur histoire. Elle en a épousé un autre, et par ce choix il avait dû renoncer à elle bien avant qu’elle ne meure.
Ainsi, quand un concert en hommage à Dulce doit avoir lieu, il émet le vœu d’en faire un moment crucial qui aide à réaliser que ce qui se passe n’est pas un rêve, et qu’il va falloir composer avec cette nouvelle réalité.

A travers l’expérience de Couto, on ressent toute la complexité de l’expérience de la perte. Au-delà de nos masques sociaux reste ce qui nous tient debout, ce qui nous fait avancer, ce qui fait que nous nous levons chaque matin : l’amour, le désir, la passion dévorante que nous pouvons ressentir pour un autre être.

Couto collecte ses souvenirs, ceux du temps où Dulce et lui étaient encore amants. J’ai trouvé ce voyage dans leur intimité particulièrement bien rendu. On découvre ce qu’ils partageaient, les facéties de leurs amis qui étaient peu désireux de les voir prendre des chemins opposés… Au final, ce qui lie les membres du groupe, c’est à la fois leur passion pour la musique qu’ils créent ensemble – et la fierté qu’ils en retirent-, leurs positions politiques et leur affection pour Dulce.

J’ai trouvé la narration extrêmement bien faite, puisqu’ elle nous fait ressentir les émotions des personnages, elle nous permet de deviner comment ils vivent leur vie, tellement liée à la musique à qu’elle est rythmée par celle-ci. On est immergé dans la chaleur, la moiteur dans laquelle vivent les personnages ; celle qui accentue les rapprochements entre les corps et peut – être aussi entre les esprits.

Je ne savais pas quoi attendre de ce roman, ne connaissant pas l’auteur. Au final j’ai été agréablement dépaysée par cette histoire, et j’ai trouvé beaucoup de charme à ce récit. Je le recommanderais aux lecteurs curieux, et aux amateurs de musique !

Partir pour oublier … un salaud de Sandra Lane

partir pour oublier un salaudConcernant mon avis sur cette lecture, il n’est pas très positif. Je n’ai pas été trop emballée par l’histoire.

Pourtant le titre m’avait l’air d’être sympa, alors je me suis dit pourquoi pas.

Mais malheureusement le contenu n’a pas été à la hauteur de mes espérances. Il y a un, voire deux rebondissements, mais qui eux-mêmes ne sont pas spectaculaires, il ne se passe pas grand-chose.

Évidemment ceci n’est que mon avis. Le point positif de ce roman selon moi c’est la façon dont décrit Sandra Lane, la ville d’Amsterdam. Cette description donne envie de la découvrir, de visiter Amsterdam. Et je mettrais un point positif également pour la manière dont se termine ce roman. C’est sur que j’aurais pensé que Tara aurait été faible sur ce coup là mais non.

Ça peut pas rater! de Gilles Legardinier

Ca peut pas râter

« ça peut pas rater ! » est un livre qu’on m’a conseillé et donc j’ai eu envie de voir ce que cela donnait. Cela m’a permis de découvrir la plume de Gilles Legardinier, car oui c’est le premier roman de cet auteur que je lis.

Ce que je vais vous dire de ce roman c’est que je l’ai trouvé drôle voir absurde par moment. L’auteur fait dans l’ironie, tout est dans l’exagération.C’est une histoire à prendre au second degré. Je trouve que l’héroïne, Marie, est un sacré numéro. Ensuite par moment il y a aussi des passages plus sérieux qui sont selon moi plein de sagesse et de bon sens.

Ce roman montre très bien les étapes d’une rupture ( bon c’est sur que ça c’est moins drôle) c’est-à-dire la tristesse, la colère, l’envie de vengeance, perte de confiance … Jusqu’à l’envie de reprendre du poil de la bête, passer à autre chose et avancer de nouveau. Au fur et à mesure on sait comment ça va se terminer cette histoire et quand cela se confirme, on n’est pas déçu, on s’en réjoui.

J’ai passé un bon moment à lire cette histoire même si vers la fin je trouvais que c’était long. Je vois en ce livre un message d’espoir et qu’il ne faut pas baisser les bras.

Mi-Cuite de Margaux Cipriani

Mi-cuiteMi-Cuite écrit par Margaux Cipriani, me faisait de l’œil depuis longtemps. Une amie l’avais précédemment reçu comme cadeau. Elle m’en avait dit que tu du bien ; cela m’a mis l’eau à la bouche. Un mélange entre journal intime, carnet de bord, et notes. Quelque chose m’a sauté à l’œil dès le début, témoignage ou histoire inventée. Un mélange d’anorexie, de boulimie, de dépression…  Une histoire racontée de façon enfantine, avec un vocabulaire très facile, presque poétique. Margaux raconte la vie comme elle lui vient.

Entre nourriture, famille, travaille… elle doit tout devoir gérer. Elle est constamment en guerre contre elle-même, contre les Hommes (avec un grand H), contre la vie tout simplement… Le plus dur, c’est qu’une fois avoir gagné contre la maladie, il faut faire face à la rechute. Margaux, elle, s’est battue. Acharné sans cesse contre son corps ; trop mince ? trop grosse ? Elle-même ne sait plus ; et pourtant, il faut rentrer dans le moule de la société.

Je ressors bouche bée face à cette lecture ; j’en apprends davantage sur la maladie, la façon dont les autres pensent, la critique face au gens. Après ma lecture, la curiosité prend le dessus ; faire des recherches sur cette Margaux. Et, oui, Margaux a elle-même raconté sa propre vie. En effet, de base elle est comédienne, et voudrait y mélanger l’écriture. Un premier roman très réussi, selon moi. Je découvrir avec plaisir, les prochaines sorties littéraires, et pourquoi pas la découvrir en spectacle par la même occasion.

Les lueurs du sud de Danielle Steel

Les lueurs du SudLes lueurs du Sud

Auteur : Danielle Steel

Éditions : Pocket

Pages : 404

Résumé : Divorcée d’un époux infidèle, Alexa Hamilton, adjointe au procureur de la ville de New York, élève seule Savannah, sa fille de 17 ans. Alors qu’elle travaille sur une affaire de tueur en série, sa fille reçoit de troublantes lettres de menaces. Inquiète, elle la confie à son ex-mari, en Caroline du Sud. Alexa va devoir mener de front l’un des procès les plus retentissants du pays et affronter un passé qu’elle aurait préféré oublier…

Mon avis :

C’est le premier livre que je lis de cette auteur. Il était depuis pas mal de temps dans ma PAL donc je me suis dis qu’il était peut-être temps de le lire.
En lisant le résumé je pensais me plonger dans un roman policier, un thriller, mais ce ne fut pas du tout le cas.

C’est l’histoire d’Alexa, une femme divorcée qui est adjointe au procureur de New York. Et elle travaille sur une affaire de tueurs en série. Et sa fille commence à recevoir des lettres de menaces. Elle part donc en Caroline du Sud dans la maison de son père pour être en sécurité.

On suit le procès au fil des pages mais ce n’est pas vraiment ça qui occupe tout le livre, ça va surtout être le rapprochement entre le père et la fille et l’affrontement d’un passé douloureux pour Alexa. C’est une histoire touchante mais pour ma part je trouve que le résumé induit en erreur sur le style du livre. Comme je l’ai dit plus haut je m’attendais à un roman policier. Donc je pense que j’aurais plus apprécié ma lecture si je n’aurais pas lu le résumé. Malgré ça, ça reste une lecture agréable mais un peu simple à mon goût.