Les Douze pendules de Théodule d’Alfred Hitchcock

Les douze pendulesIntroduction:

Aujourd’hui, je commence par un début un peu différent de d’habitude.

Ce livre n’était pas prévu dans ma petite liste, Je suis retombé dessus par hasard derrière tout un tas de livres dans ma bibliothèque alors que je voulais lire In tenebris de Maxime Chattam. Mais j’ai découvert à ce moment-là que c’était le deuxième tome d’une trilogie.

Il faut savoir que je n’ai que Deux livres des « jeunes détectives » (le 1 et 2) et J’ai bien sûr commencé par le Tome 2. Je vous fais la présentation dans l’ordre que je les ai lu pour plus de compréhension dans ce que j’ai écrit.

Mon avis:

Nous retrouvons les jeunes détectives pour une nouvelle enquête avec un étrange réveil.
Le livre bien écrit par un producteur de films de suspens et d’angoisse arrive ici à écrire une histoire pour tout âges avec comme fil conducteur une enquête avec 3 apprentis détective.
Il se lit assez vite et sans grandes difficultés.

Les personnages principaux sont bien développés, mais Les méchants on bien du mal à s’introduire dans l’enquête qui prend assez souvent le dessus en les laissant sur les cotes sauf dans certains chapitres ou il arrive à refaire surface quelques instants.

L’auteur ses gais même un petit plaisir comme dans ses films, de faire une petite apparition remarque qu’avec les jeunes détectives et lui-même.
Parfait pour tous les âges même si la première cible est plus les jeunes lecteurs que les adultes.

Scénario bien ficelé et certains personnages attachant sont les biens forts de ce livre, Dommage, pour les méchants qui reste dans l’ombre la plupart du temps.
Un petit livre à lire si vous avec le temps ou si vous cherchez un livre pas trop long ou trop dur pour les enfants.

Maybe Someday de Colleen Hoover

Maybe SomedayMaybe Someday

Auteur : Colleen Hoover

Editions : Pocket

Pages : 480

Résumé :

À 22 ans, Sydney a tout pour être heureuse : des études passionnantes, le mec parfait, Hunter, et un superbe appartement en coloc avec sa meilleure amie Tori. Jusqu’au jour où elle apprend que ces deux êtres qui lui sont le plus chers lui cachent un secret impardonnable… Sydney décide alors de tout plaquer. Elle se rapproche de plus en plus de Ridge, son mystérieux voisin. Elle vibre lorsqu’il lui joue ses magnifiques mélodies à la guitare sur son balcon. Mais chacun a ses secrets, et Sydney va découvrir ceux de Ridge à ses dépens. Ensemble, ils vont comprendre que les sentiments qu’ils partagent ne leur laissent pas le choix dans leurs décisions.

Mon avis :

J’ai beaucoup entendu parler de ce roman et de son auteur Colleen Hoover , alors je me suis dis et pourquoi pas tenter. Et au final je suis super contente d’avoir eu la chance de me plonger dans mon premier Colleen Hoover et il faut dire que ce fut un vrai Coup de Cœur !

Ce roman nous raconte l’histoire de Sydney, 22 ans qui apprend que son petit ami et sa meilleure amie ont une liaison. Perdue et à la rue, elle se voit aider par son mystérieux voisin, Ridge qui est aussi séduisant que doué en musique. Rapidement ces deux personnages vont créer un lien fort entre eux. Mais leur relation va connaitre beaucoup de haut et de bas.

C’est un magnifique livre qui va vous faire éprouver de véritables montagnes russes émotionnels, on passe rapidement du fou rire, au larme mais dans tout les cas , ce roman est une véritable pépite ! Donc on peut dire que c’est une très belle histoire d’amour comme on les aime, qui est très léger et qui vous ferra voyager vers le pays de la musique et de l’amour.

Retour à My Lai de Dominique Legrand

Retour à My LaiJ’ai été très contente de ma lecture. J’ai trouvé ce livre super intéressant. Cela a toujours un impact plus marquant quand les éléments décrits sont tirés de faits réels. On sait tous que les guerres, peu importes lesquelles, ont été cruelles, sans pitié et qu’elles ont laissé des traces tant que physiques que psychologiques. Franck Palmer ne se remet pas d’avoir fait la guerre, et surtout le fait d’avoir tué un jeune garçon. Cet acte le hante encore même après toutes ces années. Anh elle est une Vietnamienne qui a vécu et a survécu à cette horrible guerre.

Au début je trouvais que l’histoire manquait d’émotion, qu’on ne ressentait pas les moments difficiles de la guerre. C’est seulement dans les derniers chapitres qu’on en a un aperçu. Les actes commis envers les civils sont barbares. Les soldats tuent non pas pour se défendre mais simplement pour le plaisir de tuer. La fin est très touchante.

Pour conclure : je pense que c’est un livre qui mérite d’être lu.

Les grands de Sylvain Prudhomme

Les grandsJ’ai choisi ce livre à l’aveuglette : le résumé me plaisait bien mais je ne connaissais ni l’auteur, ni les thématiques évoquées par le quatrième de couverture. J’ai eu la chance de le recevoir en partenariat avec les éditions Folio, que je remercie encore de tout cœur !

C’est l’histoire d’un groupe de musiciens au sein duquel se vit un drame, qui est la mort soudaine de la chanteuse. Depuis que le décès de Dulce a été annoncé, chacun la pleure et se remémore ses  souvenirs avec elle. Dulce était la compagne de Couto avant d’épouser Gomes, un homme haut placé qui la connaissait à peine mais qui a eu le toupet de lui en faire la demande -il faut croire que les hommes riches n’ont peur de rien !

J’ai apprécié les personnages et la façon dont on entre dans leur vie : directement, sans préambule. L’immersion est immédiate. D’ailleurs dans un premier temps, le style de l’auteur m’a déconcertée. Le récit s’articule autour du processus du deuil : la stupéfaction arrive en premier, puis est suivie par le chagrin (qui constituent bien sûr les réactions classiques).

Couto et les autres membres du groupe Mama Djombo ont tout pour être sympathiques : ce sont des révoltés contre le gouvernement face auquel ils sont de bien trop «  petits poissons ».  Leurs bavardages portent souvent sur la corruption qui les entoure, et les vices d’un système qui maintient au pouvoir les hommes les plus malhonnêtes (cela nous rappelle peut-être quelque chose ?)

Le roman illustre parfaitement la manière dont la musique se trouve au cœur d’une vie, comment elle tisse des liens entre les êtres, des amitiés aussi bien que des amours. Les chansons composées ensemble par les membres du Mama Djombo deviennent comme une sorte de guide dans leur existence, sans compter que leur musique est mythique. Toutes les personnes qu’ils croisent en ont entendu parler, et sont même surpris de rencontrer ceux qui ont participé à cette aventure exceptionnelle du Mama Djombo.

Au cœur de ces pages, on  apprend aussi (entre autres) combien c’est dur d’être loin de chez soi, on y trouve des morceaux de vie. C’est finalement le récit d’un homme qui a perdu la femme qu’il aimait du vivant de celle-ci, même si sa disparition physique met un point final à leur histoire. Elle en a épousé un autre, et par ce choix il avait dû renoncer à elle bien avant qu’elle ne meure.
Ainsi, quand un concert en hommage à Dulce doit avoir lieu, il émet le vœu d’en faire un moment crucial qui aide à réaliser que ce qui se passe n’est pas un rêve, et qu’il va falloir composer avec cette nouvelle réalité.

A travers l’expérience de Couto, on ressent toute la complexité de l’expérience de la perte. Au-delà de nos masques sociaux reste ce qui nous tient debout, ce qui nous fait avancer, ce qui fait que nous nous levons chaque matin : l’amour, le désir, la passion dévorante que nous pouvons ressentir pour un autre être.

Couto collecte ses souvenirs, ceux du temps où Dulce et lui étaient encore amants. J’ai trouvé ce voyage dans leur intimité particulièrement bien rendu. On découvre ce qu’ils partageaient, les facéties de leurs amis qui étaient peu désireux de les voir prendre des chemins opposés… Au final, ce qui lie les membres du groupe, c’est à la fois leur passion pour la musique qu’ils créent ensemble – et la fierté qu’ils en retirent-, leurs positions politiques et leur affection pour Dulce.

J’ai trouvé la narration extrêmement bien faite, puisqu’ elle nous fait ressentir les émotions des personnages, elle nous permet de deviner comment ils vivent leur vie, tellement liée à la musique à qu’elle est rythmée par celle-ci. On est immergé dans la chaleur, la moiteur dans laquelle vivent les personnages ; celle qui accentue les rapprochements entre les corps et peut – être aussi entre les esprits.

Je ne savais pas quoi attendre de ce roman, ne connaissant pas l’auteur. Au final j’ai été agréablement dépaysée par cette histoire, et j’ai trouvé beaucoup de charme à ce récit. Je le recommanderais aux lecteurs curieux, et aux amateurs de musique !

Partir pour oublier … un salaud de Sandra Lane

partir pour oublier un salaudConcernant mon avis sur cette lecture, il n’est pas très positif. Je n’ai pas été trop emballée par l’histoire.

Pourtant le titre m’avait l’air d’être sympa, alors je me suis dit pourquoi pas.

Mais malheureusement le contenu n’a pas été à la hauteur de mes espérances. Il y a un, voire deux rebondissements, mais qui eux-mêmes ne sont pas spectaculaires, il ne se passe pas grand-chose.

Évidemment ceci n’est que mon avis. Le point positif de ce roman selon moi c’est la façon dont décrit Sandra Lane, la ville d’Amsterdam. Cette description donne envie de la découvrir, de visiter Amsterdam. Et je mettrais un point positif également pour la manière dont se termine ce roman. C’est sur que j’aurais pensé que Tara aurait été faible sur ce coup là mais non.